7/01/2011

De l'origine de la Djellaba

En ces temps reculés des première vagues d'immigration des peuples arabes qui se livraient ainsi à une Croisade inversée, avant que Charles Martel ne décide de taper du poing sur la table, les soldats de ces contrées lointaines portaient des tenues vestimentaires fort particulières. Sortes de longues robes bouffantes, ces uniformes étaient parfaitement adaptés aux conditions climatiques de ces régions désertiques, ensablées et ensoleillées. Un peu moins pour nos régions tempérées, voire continentales. 

Ainsi donc, lorsque les premières cohortes rentrèrent au pays - au bled dit-on parfois alors que cela n'a strictement aucun rapport avec l'art grammatical tel qu'expliqué par Bescherelles, ils durent affronter maintes questions sur les peuplades barbares qu'ils avaient rencontrés là-haut, dans le Nord. Immanquablement, car la nature humaine est ainsi faite, les discussions ne manquaient d'aborder le sujet de la météo. "Et au fait, il fait quel temps là-bas ? On raconte que parfois, ces sauvages ne voient même pas le soleil de plusieurs jours". Sur quoi le spadassin répondait invariablement : "Il se peut qu'en Bretagne, on ne voit pas le soleil de plusieurs jours, mais on n'a pas eu le temps d'y arriver. Par contre, je peux te dire qu'avec nos tuniques : Ah, tu te gèles là-bas !". 

Voilà, "tu te gèles là-bas" par contraction orthophonique devint au fil du temps Djellaba...