4/24/2008

D éterrer les blaireaux, c ' est pas beau


  blaireau 
  Mise en ligne par Suguss

Il est un sport national - on pourrait tout aussi bien dire une tradition rurale inscrite dans le patrimoine culturel et identitaire, découvert lors d'une lecture de 20 minutes qu'il faut moins de temps que le titre ne le suggère pour en saisir toute la substance, consistant à déterrer les blaireaux. Ce serait même l'occasion d'organiser un championnat de France.


L'ASPAS (Association de protection des animaux sauvages) n'a pas manqué de réagir sur le côte inhumain d'arracher violemment un blaireau à son terrier.


Et l'on s'accorde avec la position de cette association. S'il est bien un comportement humain qu'il faut savoir conserver avec intégrité, c'est de ne surtout pas déranger un blaireau lorsqu'on en débusque un. Encore faudrait-il que les blaireaux se fassent plus discrets.



4/22/2008

Vivre et travailler en Turquie

Disclaimer : ce post est sponsorisé par... moi-même


Si vous souhaitez des informations pratiques et concrètes sur la vie en Turquie, les conditions de travail, la sécurité, l'emploi... c'est sur bosphorenews. C'est mon ami Christophe qui s'y colle.



4/21/2008

Petits conseils pour pratiquer le jogging en for êt

Le jogging en forêt est une discipline non sans risques qui impose quelques précautions que le bipède gambadant joyeusement oublie trop souvent.


Le premier danger du jogger en forêt est le chien. Cet animal sournois qui passe son temps à se pourlécher la truffe du trou du cul de son congénère. Le chien, dont le propriétaire innnocent dédramatisera toujours l'agressivité conne du  comportement de son fidèle compagnon face à la peur panique de son concitoyen. Aucune solidarité humaine n'est jamais à attendre de la part d'un propriétaire de chien. Contre ce chien donc, je recommande l'usage de la bombe lacrymo, sans même attendre que ce coquin de canin vous chicore les mollets, que vous avez déjà gonflés après quelques kilomètres à avoir arpenté ce sous-bois boisé aux senteurs d'humus. Tant que vous y êtes, et parce qu'il va forcément gueuler, aspergez immédiatement le propriétaire du chien.


Le deuxième danger du jogger est le VTTitse. Ce laboureur des chemins forestiers. Ce créateur d'ornières. Ce défonceur des sentiers déjà batttus pourtant. Non content de défigurer la forêt pour en faire des marécages boueux, le VTTiste se considère comme le dernier propriétaire de ces lieux et vous harranguera fort en gueule de dégager ou de faire attention, il passe, tel le seigneur de ces lieux piétinant le travail harrassant du serf à l'époque médiévale. Le VTTiste fonctionne du reste souvent en horde. Raison pour laquelle votre équipement doit être double : soit le sabre japonais vous permettant de trancher la tête de noeud qui passe à votre portée, soit le fusil mitrailleur vous permettant de sécher et couper en deux cette horde roulante. Plaisir sadique de voir ces hommes troncs continuer leur course comme les poulets qui font la joie des enfants de la campagne, s'esclaffant devant ces écervelés qui continuent leur chemin.


Certes l'équipement peut paraître un peu encombrant et vous faire ressembler à un CRS se prenant pour un ninja des bois, mais vous en conviendrez, le jogging en forêt n'est pas un sport de tout repos.



Tkaap.com, ça promet

A suivre : le projet tkaap.com qui promet d'ici quelques temps une interface de navigation entre les différents réseaux sociaux et services de partage sous une forme qui semble plus proche de ce que l'on a l'habitude de rencontrer dans la vraie vie et qui permettra peut-être de faciliter la navigation dans ces flots d'informations qui sont parfois indigestes.


Pour une mise en bouche, voici la présentation des deux porteurs du projet :

Vous pouvez également avoir un aperçu du service à venir en vous rendant sur l'espace Galaxy. C'est assez bluffant je trouve.


Je persiste. Nous avons en France plein d'énergies et de pépites.



4/18/2008

Snif !

Desproges_2 O vertige de la penderie béante sur l'alignement militaire des pelures incertaines aux senteurs naphtalines...


Je hais les cintres.
Le cintre agresse l'homme. Par pure cruauté.
Le cintre est le seul objet qui agresse l'homme par pure cruauté.
Le cintre est un loup pour l'homme.
Il y a des objets qui agressent l'homme parce que c'est leur raison d'être.
Prenez la porte. (Non. Ne partez pas. C'est une façon de parler.)
Prenez la porte. Une porte. Il arrive que l'homme prenne la porte dans la gueule. Bon.
Mais il n'y a pas là la moindre manifestation de haine de la part de la porte à l'encontre de l'homme.
L'homme prend la porte dans la gueule parce qu'il faut qu'une porte soit ouverte, ou bleue.
Le cintre, lui, est foncièrement méchant.
Personnellement, l'idée d'avoir à l'affronter m'est odieuse.
Il arrive cependant que la confrontation homme-cintre soit inévitable.
Quelquefois, plus particulièrement aux temps froids, l'envie de porter un pantalon se fait irrésistible.
L'homme prend alors son courage et la double porte du placard à deux mains.
Il est seul. Il est nu. Il est grand.
Son maintien est digne, face au combat qu'il sait maintenant inéluctable.
Son buste est droit. Ses jambes, légèrement arquées. Ses pieds nus arc-boutés au sol.
Comme un pompier face au feu, il est beau dans sa peur.
Les portes du placard s'écartent dans un souffle.
Les cintres sont là, accrochés à leur tringle dans la pénombre hostile.
On dirait un rang de vampires agrippés à la branche morte d'un chêne noir dans l'attente silencieuse du poulain égaré au tendre flanc duquel ils ventouseront leur groin immonde pour aboucher son sang clair en lentes succions gargouillées et glaireuses, jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Cependant, l'attitude de l'homme n'est pas menaçante.
Simplement, il veut son pantalon. Le gris, avec des pinces devant et le petit revers.
L'oeil averti de l'homme a repéré le pantalon gris.
Il est prisonnier du troisième cintre en partant de la gauche.
C'est un cintre particulièrement dangereux. Sournois.
Oh. Il ne paie pas de mine.
En bois rose, les épaules tombantes, il ferait plutôt pitié.
Mais regardez bien son crochet. C'est une poigne de fer. Elle ne lâchera pas sa proie.
L'homme bande. Surtout ses muscles.
Il avance d'un demi-pas feutré, pour ne pas éveiller l'attention de l'ennemi.
C'est le moment décisif.
De la réussite de l'assaut qui va suivre dépendra l'issue du combat.
Avec une agilité surprenante pour un homme de sa corpulence, l'homme bondit en avant.
Sa main gauche, vive comme l'éclair, repousse le cintre pendu à gauche du cintre rose, tandis que sa main droite se referme impitoyablement sur ce dernier.
La riposte du cintre est foudroyante.
Au lieu d'accentuer sa pression sur la tringle, il s'en échappe brutalement, entraînant dans sa chute le pantalon, le gris, avec les pinces devant et le petit revers, celui-là même que l'homme veut ce matin parce que, non, parce que bon.
A terre, le cintre rose est blessé.
Rien n'est plus dangereux qu'un cintre blessé.
Dans son inoubliable "J'irai cracher sur vos cintres", Ernest Hemingway n'évite-t-il pas d'aborder le sujet ?
Un silence qui en dit long, non ?
L'homme, à présent, est à genoux dans le placard.
De sa gorge puissante monte le long cri de guerre de l'homme des penderies.
"Putain de bordel de merde de cintre à la con, chié."
Le cintre rose a senti le désarroi de l'homme. Il va l'achever.
Il s'accroche dans le bois d'un autre cintre tombé qui s'accroche à son tour dans la poignée d'une valise.
Il fait noir. La nuit, tous les pantalons sont gris.
L'homme, vaincu, n'oppose plus la moindre résistance.
Le nez dans les pantoufles, il sanglote, dans la position du prieur d'Allah, la moitié antérieure de son corps nu prisonnière du placard, l'autre offerte au regard de la femme de ménage espagnole.
Il souffre. Quelques gouttes de sueur perlent à sa paupière.
Il n'est qu'humilité, désespoir et dégoût.
Quelques couilles de plomb pendent à son derrière.
Il a soif, il a froid, il n'a plus de courroux.
"Donne-lui tout de même un slip", dit mon père.



4/15/2008

Le blog comme support historique

Pour une fois, je vais céder à la facilité et aborder le sujet dont tout le monde va parler d'ici quelques jours : Mai 68 bien sûr.


C'est via le blog de David Abiker que je découvrais une première initiative sobrement intitulé L'héritage de mai 68. En découvrant ce site, je m'étais dit que les auteurs avaient loupé un truc en ne jouant pas avec les dates de publication de sorte à respecter la  chronologie de l'époque...


Las, c'était sans compter sur la découverte aujourd'hui (via @Damdam) de l'initiative d'Arte qui lance un site baptisé 68bis. Là pour le coup, les auteurs du site respectent les dates du calendrier puisque la note du jour est ainsi datée du 14 avril 1968. La question reste de savoir ce que deviendra ce site une fois que de Gaulle aura sifflé la fin de la récré...


Il aura sûrement d'autres initiatives à venir concernant cette glorieuse période de notre histoire tant il est préférable en France de ressasser les périodes où le monde entier languissait de connaître de quelle Lumière humaniste et universelle nous allions irradier la planète (c'est Villepin qui m'a soufflé).


Ceci étant, j'aime ce concept du site anti-daté chronologique. Un exercice qui pourrait donner plein d'idées à des profs d'histoire en mal d'initiative pour impliquer des élèves dans la reconstitution de périodes historiques. A condition que le blog historique ne serve pas à ré-écrire l'histoire autrement que ce qu'elle fût.



4/14/2008

Mais que foutent les .en(glish)

J'ai voulu déposer le nom de domaine "parlons.en" (beau nom, pour un site communautaire et d'échanges, non ?) et me suis aperçu que le TLD ".en" n'existait pas...



4/07/2008

Pens ée 147

Il paraîtrait que le thé vert est un anti-occident.



Pour un monde meilleur...

Quelle belle platitude revendicative.


Que je n'en entende plus un se moquer de nos belles plantes concourant pour l'élection de Miss France lorsqu'elles expriment avec forces convictions que la guerre c'est pas bien, qu'il faudrait plus de justice dans le monde, qu'il faut éradiquer la famine, qu'il faut respecter les droits de l'Homme, qu'il faut lutter pour un monde meilleur... (oui, celle-là, je suis sûr qu'en parcourant les archives des concours, on arrivera à la retrouver et en faisant une recherche complémentaire, on devrait trouver les humoristes qui tournèrent en ridicule la palissade ainsi érigée).


Qu'il est courageux d'éteindre une flamme...
Décidément, je n'arrive pas à me sentir solidaire et fier de ce comportement cherchant à souffler la flamme. On s'attaque au symbole porteur de sens. Si la flamme ne brille pas à Pékin, aucune chance qu'elle irradie ce pays de son aura. Hors, c'est bien la raison pour laquelle nous avons voté il y a quelques années. Pour que les Jeux Olympiques se déroulent en Chine. Pour contribuer à l'ouverture de la Chine. J'aurais préféré que la flamme s'embrasât au point qu'elle fût incontrôlable en arrivant en Chine. Au lieu de cela, nos neo-résistants recherchent l'obscurité. Dommage. Espérons que leurs motivations ne s'arrêteront pas là et qu'ils manifesteront avec autant de vigueur tous les jours devant les représentations officielles chinoises, devant les entreprises qui installent leurs usines de productions en ce pays lointain ou surtout qu'ils invitent ces mêmes entreprises à délocaliser également les règlements sociaux et autres normes environnementales de productions, qu'ils iront en Chine même porter leurs revendications...



4/04/2008

Ch ' peux t ' taxer une clope ?

A cette question, je répondais toujours au badaud par la suite déconfit : "Non, mon ami, vous pouvez quémander, exiger, demander... mais taxer. Grand Dieu, non ! La taxe est l'apanage de l'Etat."  L'hurluberlu en étant encore à décrypter la formulation et tergiverser si la réponse était oui ou non, j'avais tout le loisir de passer mon chemin...


Une taxe est théoriquement « la contrepartie monétaire d'un service rendu par une personne publique ».


Bien entendu, en contrepartie de cette nouvelle taxe sur tout téléphone qui permet de stocker de la musique, l'Etat va nous rendre un bien grand service Public puisque 25% des sommes collectées iront financer "des évènements culturels musicaux, cinématographiques, théâtraux, etc. Les Eurockéennes de Belfort, le Mois du film documentaire ou encore le Festival International de la bande dessinée d'Angoulême sont concernés."... qui se feront un plaisir d'adresser à chacun de leurs actionnaires (tout possesseur d'un téléphone donc) une invitation gratuite en remerciement de leur mécénat. D'ailleurs la rubrique Partenaires de ces manifestations sera éditée par Les Pages Jaunes.


A bien regarder la structure de la taxe (1 euros pour 128 Mo, 50 euros pour 400 à 560 Go), vous avez tout intérêt à faire l'acquisition d'un téléphone à 400 Go (sachant que 2Go permettent de stocker l'équivalent de 30 CD) puisque le Mo de stockage est alors de 0,000125 euros, donc les 128 Mo à 0,016 euros soit une économie de taxe de 0,984 euros...


Vous n'y comprenez rien ? C'est pourtant de culture qu'il s'agit...



4/03/2008

Territoires...

Il y a quelques années, lorsque je préparais les concours pour rejoindre nos camarades cranes d'oeufs (heureusement que je l'ai loupé celui-là), j'avais eu un sujet qui traitait des multinationales. Dans le contexte, l'angle était nécessairement "quels dangers et quels contrôles pour l'Etat face à ces entreprises qui sont partout et nulle part, et qui pratiquent parfois le chantage économique - délocalisation".


Avec le développement des réseaux virtuels, la situation actuelle tendrait plus au regroupement des individus par rapport à des goûts personnels. Dès lors, l'Etat peut-il m'imposer (moi, en tant que minoritaire) les vues de la majorité (fonctionnement normal en système démocratique), quand je peux décider de ne plus rien avoir à faire avec les gens qui me sont physiquement proches ? A quand un Etat virtuel autoproclamé dont les citoyens feraient sécession d'avec leur Etat géographique ?



4/02/2008

Pens ée 146

Des tests ADN le confirment. La Petite Sirène a subi des modifications génétiques. A la base, c'est un thon.



4/01/2008

Petites affaires...

"La banderole nous mobilise, l'injustice nous indiffère. Pays des droits de l'homme, il nous arrive parfois d'en avoir une curieuse conception." Complètement d'accord avec Michel Schifres, qui a décidément ce talent inégalable de mettre en perspective en peu de mots ces faits de société à côté desquels nous passons.


D'un autre côté, si les journalistes (ou les directeurs d'éditions) faisaient mieux leur travail et mettaient à la une ce qui doit l'être, peut-être aurions-nous d'autres sujets de réflexions et de de discussions.