9/30/2008

Des repr ésentants cohérents

Les représentants du peuple américain n'ont pas voulu cautionner (pour l'instant) la débilité de ceux qui ont joué avec la finance.


Finalement, si la décision peut paraître dure, elle est parfaitement cohérente avec le système américain. Dans un système qui veut que chacun assume ses actes, je trouve que c'est assez en phase. Finalement, même si cela va être très dur pour les mois à venir, c'est malgré tout le meilleur signal que pouvait donner le monde politique au monde de la finance et au peuple. Certes, ça va faire énormément de dégâts à court terme auprès de tous ceux qui se sont laissés entraîner et qui vont y laisser plus que des plumes. Mais il est certain qu'à l'avenir, ils exigeront de la compréhension avant de s'engager. Le contrôle appartient au peuple. Quand il l'oublie, il se retrouve toujours "marron".


Bien entendu, en France, l'approche ne peut être la même. Ici l'Etat garantit tout. L'irresponsabilité, comme l'insolvabilité. L'argent est un concept trop abstrait pour nos députés (formé aux arcanes des réseaux d'influences et non des affaires) pour qu'ils comprennent qu'il n'existe pas de génération spontanée de la richesse. L'Etat est riche de ce que le peuple peut lui accorder. Pas plus... 



9/28/2008

La France n ' aime pas les " start-up " ?

Quand une entreprise se crée et que vous vous associez à la démarche et que vous le signalez dans une note qui date du mois de juillet dans laquelle vous qualifiez cette société de "start-up" parce qu'il vous semble personnellement que c'est bien le cas... quelques mois plus tard, la "long tail" fait son effet et votre note est plutôt bien classée sur les résultats Google lorsque vous recherchez le nom de l'entreprise. Oui, mais voilà :
- cette entreprise est sur un secteur qui n'a pas trop été atteint par la jeunesse et la création. Que des vieilles institutions...
- il faut donc que cette entreprise donne le change auprès de ses prospects et clients "comme si" elle existait depuis des lustres. C'est rassurant pour les clients (et les services achats ?).
- trouver une note sur Internet qui évoque le lancement, l'engouement de la création... semble perturber les prospects et clients, mais également les jeunes gens de l'entreprise qui semblent découvrir Internet et ne comprennent pas pourquoi une note qui traîne sur un blog n'est pas réactualisée (du genre, maintenant ce n'est plus une start-up, donc merci de mettre à jour votre contenu).


Décidément, il semble préférable de ne pas trop évoquer le terme "start-up" quand il s'agit de la création d'entreprises en France. Le mieux est de tous créer des entreprises qui possèdent déjà 10 ans de bilan à la création et surtout, de ne pratiquer que ce qui a toujours été.



Les enfants sont anti- écologiques

Entre le solfège, la musique, l'anniversaire, le tir à l'arc... je n'ai pas calculé combien de kilomètres j'ai parcouru pour les uns et les autres tout au long de mon samedi, mais je pense que le bilan écologique est particulièrement mauvais.
Vous en conviendrez, les enfants sont anti-écologiques !



9/18/2008

Quand on n ' a pas de p étrole...

Impressionnant cette chute de consommation de carburant au mois d'août comparée au même mois de l'année précédente : - 12% (-16% pour le carburant, -10% pour le gazole). A priori, le mouvement s'est amorcée depuis le mois de juin dernier. Les chiffres de septembre vont être intéressants.


Quelques réflexions (plus ou moins pensées) :
- incroyable que tout le monde ait eu le même réflexe au même moment sans qu'aucune campagne de propagande officielle ne soit intervenue;
- il semblerait que lorsqu'un produit devient trop cher, les gens décident de s'en passer (ça, c'est pour les énarques);
- l'Etat va-t-il devoir créer une taxe pour compenser la baisse de taxe (TIPP) ?
- cela confirme quelque part qu'on est vraiment dans des sociétés de sur-consommation puisque finalement on peut réduire radicalement la consommation d'un produit, pourtant considéré comme "vital", de 12%. Un jour, on se rendra compte que pain+beurre+chocolat, c'est quand même vachement bon et largement suffisant;
- il y avait eu un arbitrage au début de la flambée des cours du pétrole au détriment de la consommation (baisse tu ticket moyen du caddie). Finalement, il semble que l'arbitrage définitif ne soit plus au niveau de l'alimentation;
- 12% d'achat de carburant en moins, est-ce que ça fait 12% d'augmentation de pouvoir d'achat ? est-ce qu'on va enfin nous lâcher avec de non débat ? (oui, je sais, c'est "capillotracté"...);
- le gros problème, c'est qu'un tel changement de société s'anticipe sur quelques décennies... En 1974, au lieu de faire une campagne sur l'économie d'énergie, peut-être aurait-il fallu investir dans la recherche ? 30 ans après, nous ne sommes pas prêts. Nous ne sommes pas près d'être prêts. Nous allons dépendre d'autres nations qui n'ont pas lésiné sur les moyens (la Corée du Sud ? l'Inde ? ... Oui, je sais, ça amuse toujours les Français quand on dit ça, mais rira bien qui rira à la fin);



9/16/2008

Pens ée 162

Rarement le super héros tique. Raison pour laquelle il ose le costume super moulant.



9/12/2008

De l'origine de l'Homme

Au début étaient les chiens. La planète était investie par les chiens qui étaient l'espèce dominante. Les différentes races de chiens ne se fréquentaient guère, ou alors pour se la faire, la guerre. Mais tout cela restait bon chiot malgré tout. De simples batailles de territoires, ou plus bêtement la peur de l'autre. Il a toujours été plus simple pour les chiens de détruire ceux qui étaient différents.


Malgré tout, quelques chiens éclairés, que leurs congénères qualifiaient de marginaux,  n'hésitaient pas à s'engager seuls sur des terrains inconnus et à entrer en contact avec les chiens d'une autre race qu'ils croisaient. Protégés par on ne sait quelle aura, ces chiens ne provoquaient jamais la furie meurtrière de leurs rencontres. C'est ainsi qu'ils arrivaient à échanger et à transmettre aux uns et aux autres que les autres et les uns ne constituaient pas forcément un danger, mais pouvaient bien souvent être source d'enrichissement. Des histoires communes aux différentes races de chiens commencèrent à voir le jour, qui se transmettaient de gueule à oreille.


Petit à petit, les chiens développèrent une forme de confiance a priori envers leurs congénères, même si ces derniers n’étaient pas de leur race. Au moins, ils étaient des chiens, pas ces cochons sauvages, ces poules, ces lapins, ces chèvres... tous animaux très inférieurs à ce qu’étaient les chiens. C’est ainsi que naquirent les premiers chiens métis. Les chiens métis avaient la faculté de pouvoir s’adapter aux uns et aux autres et avaient par ailleurs beaucoup de facilité à développer des contacts avec les autres races de chiens métis. Ainsi petit à petit se créaient de nouvelles races.


La situation commença à se dégrader lorsque des chiens extrémistes, de race pure, décidèrent que eux seuls pouvaient représenter la vraie race des chiens. Ils commencèrent par refuser toute forme de contact et de dialogue avec les chiens métis. Mais le nombre des chiens métis augmentaient et les territoires devinrent de plus en plus étroits pour que tout ce petit monde puisse vivre séparément. La pression sur les territoires des races pures commençait à devenir importante. Les chiens de race pure , au début, se contentaient de massacrer les métis qui avaient l’impudence de vouloir prendre patte sur leurs territoires. Mais les chiens de race pure comprenaient qu’ils auraient du mal à lutter contre le nombre. Aussi décidèrent-ils de changer de tactique. C’est ainsi qu’ils commencèrent à mener des razzias sur les territoires des métis pour s’emparer de chiots métis qu’ils conditionnèrent pour les servir, leur faisant exécuter les tâches les plus basses qu’un chien puisse confier à son meilleur ennemi, comme le ramassage de ses excréments par exemple. Ils les nourrissaient peu et leur interdisaient du reste de chasser pour eux-mêmes leur nourriture, considérant qu’eux seuls pouvaient user de ce que la nature leur offrait. Bien entendu, les races pures pratiquaient le contrôle des naissances afin de toujours garder le contrôle de leurs esclaves. Mais la pression aux frontières continuait d’augmenter. C’est alors que les races pures décidèrent de croiser certaines races de métis entre elles afin d’en faire des chiens de garde pour certains, des chiens de combats pour d’autres.


Les chiens métis des territoires libres, de leur côté, décidèrent que les races pures n’avaient plus leur place sur cette planète. Ils considéraient qu’il était contre nature de ne pas croiser les races entre elles pour que chacun constitue une partie du tout. Selon eux, les chiens de race pure ne pouvaient qu’être débiles à force de ne se reproduire qu’entre eux, empêchant toute forme de régénération du sang. Certains considéraient d’ailleurs que le sang des chiens de race pure devait être bleu à force de manquer d’oxygène.


C’est ainsi que la situation s’envenima et dégénéra. Les premières guerres provoquèrent de terribles pertes de part et d’autres. Certains conflits décimaient des générations entières, ce qui avaient pour effet de laisser suffisamment de place aux un et aux autres pour continuer à vivre en s’ignorant et ainsi de calmer les esprits quelques décennies. Mais toujours la pression démographique revenait. Mais toujours, les chiens gardaient en tête cette rancune contre les autres qui avaient participé à la perte d’un parent, quand il ne s’agissait pas d’une portée. Les conflits se multipliaient à un rythme effréné, toujours accompagnés d’aboiements, de hurlements, de couinements. La planète n’était plus qu’une longue complainte.


Tant et si bien que Dieu qui commençait à en avoir plein les oreilles de ce vacarme assourdissant et “une tête comme ça” à force d’entendre gueuler en permanence, décida que cela suffisait et qu’il fallait mettre un terme à tout ça. Piquant une de ses colères dont il a le secret, sans chercher à savoir qui de Pierre, Paul ou Jacques comme on dira plus tard, avait tort, il déclencha séismes, tremblements de terre, explosions de volcans, tornades, raz de marée... tout ce dont il était capable lorsque la colère divine le prenait et le rendait incontrôlable. Les chiens explosèrent et volèrent dans tous les sens, culs par dessus tête. Lorsque tous retombèrent et reprirent leurs esprits, ils constatèrent que tous s’étaient mélangés. Au point que chacun avait été reconstitué de différents morceaux des uns et des autres.


C’est ainsi que depuis lors, la principale préoccupation d’un chien est  de renifler le cul de ses congénères, à la recherche du sien.


Après s’être calmé, Dieu se dit que les chiens ne lui avaient pas fait honneur et décida alors de créer un être à son image, l’Homme. Seuls certains sages connaissent cette histoire par nous autres oubliée. Il faudrait qu’on les entende lorsqu’ils nous mettent en garde que nous nous comportons comme des chiens.


Petite nouvelle en passant...

De l'origine de l'Homme.



9/11/2008

Pens ée 161

"Je suis monté dans les tours" est une expression qu'il est déconseillé d'utiliser un 11 septembre.



9/10/2008

Comment faire une boucle Twitter

Bon, je l'avoue j'ai été un peu concon sur ce coup-là...


Loudtwitter vous permet de lire votre compte Twitter à intervalles réguliers pour publier les x derniers twitts sous forme de note sur votre blog préféré.
En sens inverse, Twitterfeed vous permet de lire votre blog et envoyer un message sur Twitter avec relais vers l'URL de votre note récemment publiée.


Si vous installez les deux ensemble, ça fait une espèce de boucle qui se renvoie la balle en permance...  Je déconseille, évidemment (et je me flagelle. Oui, c'est ma faute, ma très grande faute - clac, clac).



9/06/2008

Pens ée 160

Le développement durable, c'est du bio-dégradable qui dure. Donc, c'est pas bio.



Legdub : c ' est parti

Le Lipdub étant désormais has-been, je déclare officiellement ouverte la saison virale du Legdub. Quelle sera la première agence à répondre à cette première initiative en provenance de Roumanie (trouvée chez le e-consultant) ?



Je connais une agence qui me paraît bien armée pour relever le défi... Allez les filles !