4/30/2005

D éclarer ses impôts sur Internet : encore une preuve de l’incompétence économique de l’Etat


Le principe est simple. Vous pouvez déclarer vos impôts sur Internet. En échange, on vous accorde une remise de 20 euros. L’Etat met donc en place un système (combien de millions dépensés ?) et oublie un simple point : Internet est devenu d’un usage très courant en France.


Résultat : système bloqué, annonce de délais supplémentaires, obligation de gérer les fausses rumeurs sur la possibilité finalement de répondre par papier avec une copie d’écran de problème technique…


L’Etat vous répondra qu’il a été victime de son succès. Le prestataire technique qui a accompagné la mise en place du système vous répondra que ce n’est pas de sa faute, c’est tout ce qu’il pouvait faire en regard du budget consenti… etc. Imaginez simplement qu’une enseigne commerciale invite ses prospects et clients à acheter sur le site Internet plutôt que par catalogue, avec remise d’une réduction de 20 euros (ce sera plutôt un bon d’achat de 20 euros du reste). Si l’enseigne commerciale avait géré son système comme l’a fait le ministère des finances, autant dire qu’elle aurait ou mis la clé sous la porte, ou au moins affronté un déficit d’image qui n’aurait pas ravi les actionnaires, voir conduit à la démission du comité exécutif.


Le ministère des finances aurait peut-être intérêt à confier la collecte des télé-déclarations à une société privée selon un modèle garantissant que chacun assume sa charge : rémunération fixe (mise en place du système à prix coûtant) + variable (20 euros par déclaration traitée…) + avec pénalités pour tout blocage du système empêchant l’accès au système dans les délais. L’Etat s’assure de continuer à faire ce pour quoi il existe (entre autres) : collecter l’impôt. Le prestataire a tout intérêt à motiver les citoyens à utiliser Internet (20 euros par déclarations) et à s’assurer que le système fonctionne correctement.





Chanson - Le blues la bouse


C’est tous les jours qu’elles se font traire Toutes celles qui ne peuvent que se taire Mais y a rien à y faire C’est vache les affaires


C’est le blues de la bouse
C’est le blues de la bouse
C’est le blues de la bouse
Ah ! La vache


C’est l’heure de la traite des vaches
Hum, qu’il est bon le lait d’la vache
Quelle que soit la saison ça marche
Il faut presser le pis sans relâche


Quand on en aura fini
On en f’ra des canapés jolis
Ou bien des carpettes de lit
Ah ! Quelle vacherie tous ces nantis





4/12/2005

J ’ai décidé de devenir con…


A y est ! Je capitule. J’ai décidé de devenir con. Ainsi, je pourrai enfin regarder la télé et trouver que c’est super. Je pourrai enfin critiquer les politiques avec mes copains au bar, sans avoir rien à proposer ; critiquer les footballeurs qui refusent de mourir asphyxiés sur le terrain alors qu’ils sont payés des millions ; critiquer les arbitres aussi qui ne voient jamais rien sur le terrain alors que les 10 ralentis de l’action prouvaient bien qu’il y avait penalty. Je pourrai enfin faire des raccourcis du type : arabe = musulman = islamiste = terroriste, sauf l’arabe du coin, mais lui il est gentil et en plus il est ouvert jusqu’à 23 heures, pas comme ces fainéants de fonctionnaires dont je pourrai faire partie, mais moi ça sera pas pareil… Je pourrai enfin critiquer quand je partirai à l’étranger : la compagnie aérienne (je paierai le moins cher possible et je trouverai que c’est dégueulasse de ne pas offrir de champagne), les locaux qui ne font rien, qui ne parlent pas français, qui ne mangent pas comme nous (alors qu’on a la meilleure cuisine du monde – d’ailleurs, il faudrait déposer la marque « meilleure cuisine du monde » parce qu’il paraît qu’il y a des pays comme la Chine, le Japon, l’Inde, la Thaïlande, l’Italie… qui prétendent la même chose que nous), bref être de content de partir en vacances pour être content de revenir afin de pouvoir râler le jour de mon retour sur les transports qui étaient en grève. Je pourrai critiquer les Américains et leur système libéral qui permet à un pauvre de devenir riche dans une même vie alors que chez nous, au moins, c’est clair : quand tu es issu d’un milieu, tu restes dans le même. Je ne comprendrai pas qu’ils n’aient pas notre modèle social qui pousse la solidarité à l’extrême : il faut payer des impôts, soutenir des associations (pour payer moins d’impôts), acheter des disques qui soutiennent des associations, offrir l’obole aux pauvres qui mendient… si avec tout ça, on n’est pas le pays le plus solidaire. Je pourrai enfin faire assumer mes conneries par les autres. Je pourrai voter contre tout le temps. Je serai heureux puisque la télé me prouvera qu’il y en a qui sont plus tordus, plus malheureux, plus cons que moi et je trouverai ça vachement bien, même si de temps en temps je me dirai que ça serait bien d’en avoir un peu plus.




L ' argument pour le Oui, en France



Le seul argument qui vaille pour le OUI à l’adoption de la Constitution Européenne en France est l’Art. I.8 du projet de constitution Européenne : « La journée de l'Europe est célébrée le 9 mai dans toute l'Union. ». Etant donné qu’on a déjà le 08 férié, rien que l’an prochain en 2006, cela permettra de faire un week-end de 4 jours, voire 5 avec une RTT… Il est sûr que la célébration d’une telle journée ne peut être que férié en France. Etonnant que personne n’ai encore soulevé ce point dans le débat en France. 




Un bon coup de poing dans les bourses …


Le président de l’Argentine, Nestor Kirchner, a tout simplement appelé au boycott de la compagnie pétrolière Shell dans son pays, puisque celle-ci refusait de baisser ses tarifs. Réaction immédiate de Shell à la lecture des ventes réalisées, une réduction de ses prix de 3,3%. A une autre époque, on aurait nationalisé, ou pris contact avec les homologues du gouvernement du pays d’origine de la société... Désormais, il suffit d’attaquer le portefeuille.


Pour suivre l’Amérique Latine, [PUB :-) ] visitez www.latinanews.com





4/08/2005

A propos des retraites …


Ce qu’il faudrait faire pour régler le problème des retraites ?


Que tout le monde prenne sa retraite d’une durée de 10 à 15 ans, à l’issue de ses études. Le financement s’établirait pour partie par un système de caisses par répartition (au moins lorsque la durée est connue, on maîtrise le budget nécessaire). Pour une autre partie, chacun serait libre de déterminer le complément retraite, à négocier sous forme d’emprunts bancaires, à rembourser à la fin de sa retraite lorsque l’on démarrerait son activité professionnelle.





Trop fort le Pape …


Ainsi, le Pape est décédé un samedi soir (battant au passage à plate couture le Prince Rainier). Si ce n’est pas le meilleur moment pour augmenter le trafic dans les églises le dimanche matin, je ne m’y connais pas en teasing publicitaire et autre action de marketing promotionnel. Jusqu’au bout, JPII aura maîtrisé sa communication et rajeuni (quoi qu’on en dise) l’église : humanisme, œcuménisme, « pardonisme », à bas le communisme, Amérique Latine et mise en place de postes avancés en Asie. La barre est haute pour son successeur.




Elles ont la fi èvre...


Les femmes peuvent souffrir de fièvre acheteuse, les vaches de fièvre aphteuse. Rarement l’inverse !