5/14/2013

François Hollande est candidat aux élections présidentielles au Mali


Google a dit ! Moi, je fais complètement confiance à Google et une lecture rapide des rapports de François Hollande avec le Mali nous permet de rapidement comprendre que notre Président (main sur le coeur) a bien l'intention de se présenter aux élections présidentielles qu'il organise au Mali.

L'information est passée inaperçue car annoncée en catimini, même si devant un micro lors d'un point presse à l'occasion d'un déplacement en Pologne - avec qui soit dit en passant les relations françaises restent toujours empreintes d'une certaine tension due aux plombiers - ce qui soit dit en passant bis est normal car une telle affaire, ça plombe.

Donc, à bien regarder ce que nous révèle Google, on comprend aisément que la Françafrique est bien définitivement une page tournée dans notre sombre histoire - qui pourtant parfois s'éclaire de quelques lumières, mais cela tout fait de même un bout de temps que l'on n'a pas dû régulariser la facture d'électricité... Bref, la Françafrique est tellement finie que c'est bien François Hollande qui nous annonce le retour de la souveraineté du Mali, depuis la Pologne ; ce qui nous donne la dimension de l'homme politique eu égard à de Gaulle qui au moins se la pétait chez les Québécois pour faire chier les anglophones de Canadiens.

Fort content de ces bains de foules chamarrés et bigarrés alors qu'en son pays même, notre François national, ne peut même plus aller tranquillou s'acheter une chocolatine à Tulle sans se faire alpaguer par Mémé du coin, annonce bien que pour lui les élections présidentielles doivent se tenir au mois de juillet.

Les bruissements récents de remaniements et la règle édictée que personne ne dispose d'immunité prennent alors tout leur sens et l'on attend avec une impatience fébrile la prochaine conférence de presse où notre Président nous annoncera qu'il dissout la présidence car il a décidé de marquer l'Histoire comme jamais aucun Président de la cinquième République n'a eu la volonté de le faire. Ah ! vous me preniez pour un mou ! Et bien Moi, Président, je décide de ne plus être Président, tout du moins de la France et c'est au Mali, désormais pacifié et normalisé dans des conditions d'interventions normales eu égard à la situation politico-géographique distante et que finalement la misère est moins pénible au soleil. Au moins, là-bas, les gens me comprennent et m'aiment pour ce que je suis.

La France va donc prochainement tourner une nouvelle page de son humoristique sens de la représentation sur la scène internationale.