Pour faire pendant à mes notes précédentes sur de gros travers de nos amis Américains, il me faut ré-équilibrer la balance.
Un des points que j'apprécie le plus aux Etats-unis reste tout de même la transparence et la vitesse d'exécution. Quand de notre côté (en france), nous avons le plus grand mal à nous retourner objectivement sur notre Histoire, les Américains n'hésitent pas, même au coeur de la bataille, à déclencher les procédures de droits qui s'imposent. Au risque peut-être de manquer de subjectivité parfois.
Les exactions commises dans les prisons irakiennes n'ont pas traîné et les premiers jugements ont été rendus (même si on peut regretter que quitte à lancer la machine, autant qu'elle aille jusqu'au bout et ne s'arrête pas aux exécutants de bases mais poursuive jusqu'à des Donald Rumsfled).
D'ailleurs, à la suite d'une action en justice, l'agence AP vient d'obtenir (et donc de pouvoir publier) les retranscritpions (5.000 pages de fiches "brutes") des interrogatoires qui se sont déroulés à Guantanamo.
Le procès de Zacarias Moussaoui vient d'être suspendu pour un vice de forme. Une avocate a transmis à de futurs témoins le compte-rendu des procès verbaux des premières journées avec les indications nécessaires pour que leur futur témoignage aillent dans le bon sens. Je doute qu'une telle erreur de procédure fût connu au moment des faits en France...
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