Petit livre dont je ne vous raconterai pas les détails, qui permet de "sentir" que cette époque que l'on qualifie de Lumières qu'est le XVIII siècle avait aussi ses côtés pédants. Pour ma part, je pense que l'auteur de ce livre, publié en 1751, livre une moquerie de cette période pre-scientifique où l'on discutait avec forces intelligence dans des salons de tout et de rien. Mais on en parlait bien. Quel que soit le sujet qui était abordé, les discussions prenaient un caractère encyclopédique. Notre caractère national de donner une vision et une définition universalistes, mais surtout d'avoir un avis sur tout, à toutes choses humaines provient probablement de cette époque ? Mais peut-être ai-je l'esprit un peu taquin en considérant que l'auteur n'a pas voulu se moquer ouvertement de la façon de parler en public de ses congénères. D'ailleurs, ils pétaient tellement plus haut que leur cul à l'époque que beaucoup l'ont pris pour un mauvais ouvrage scientifique.
A notre époque, on ne parle plus, on téléphone... Il en est du téléphone mobile comme du pet. On est rarement dérangé par le sien. En revanche ceux des autres nous importunent souvent. Comme à cette époque pas si lointaine, on peut s'arranger pour se faire appeler pour couper court à une discussion, une réunion qui commence à devenir lassante. On personnalise sa sonnerie. Certains se mettent en mode vibreur, ou en silencieux...
Il ne reste plus qu'à rédiger un petit manifeste scientifique sur l'art de téléphoner.
11/11/2006
Analogie mobile
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1 commentaire:
En complément de lecture, lire Francisco de Quevedo auteur de "Heurs et malheurs du trou du cul".
Extrait ici : http://www.fourre-tout.com/index.php/2005/10/07/107-heurs-et-malheurs-du-trou-du-cul.
Disponible aux "Editions de minuit"
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