Canal+ a diffusé dimanche un reportage sur la Colombie (pas grand chose à en dire...) où j'ai tout de même appris que les écologistes se sont opposés à la stratégie de fumigation des champs de coca. A priori, avec la fumigation, un certain nombre de poisons étaient déversés, ce qui permet de comprendre l'enjeu. Toutefois, au lieu que cette démarche permette de trouver une autre solution un peu plus écologique, permettant de conserver un certain niveau d'efficacité, la politique d'erradication de ces champs doit désormais être réalisée "à la main". Un certain nombre d'ouvriers sont donc accompagnés sur les champs à détruire, à raison de cinq soldats pour un ouvrier, avec contrôle de déminage au préalable... résultat, l'étendue cultivée ne cesse de progresser depuis 10 ans. Tel est pris qui croyait prendre ?
Autre exemple donné par Le Monde : 30 kilomètres du "mur" suspendus en Judée. Dans ce cas là, c'est un peu plus heureux car l'argument écologique permet de mettre un petit coup de frein à ce mur de la honte. Toutefois, je ne peux m'empêcher d'être choqué qu'il semble plus probant d'attaquer un tel projet selon l'argument que cela porte atteinte "à la flore et la à la faune, empêchant en particulier les déplacements naturels des animaux". Les humains sont-ils si peu importants ?
1/15/2007
Bizarres arguments écologiques
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