10/20/2007

C ’est s’il y a un problème

Cela faisait un bout de temps que cela couvait... Le Président a désormais un tic de langage. Il ponctue ses interventions de cette expression “c’est s’il y a un problème”.

Les professionnels de l’information étaient au courant, mais ne pouvaient rien en dire. Ou plutôt pouvaient nous dire qu’ils ne pouvaient rien dire car rien n’était officiel et que si ils en parlaient, ce serait du journalisme pipole et non de la nalyse politique... Les professionnels de l’information et de la nalyse ne travaillent bien entendu qu’à partir d’informations officielles. Autant vous dire que bousculer les choses par un travail d’investigation n’est plus d’époque. Et il est évident que l'on ne peut s'intéresser de près aux relations entre un émissaire officiel du gouvernement et le président de la République.

Heureusement, il reste Internet et ses cafés de comptoirs virtuels où l’on a transgressé le tabou de l’information officielle. Il n'apparaît pas que cela a été un sujet essentiel de discussions sur Internet, mais cela a permis à nos éditorialistes et autres fins limiers du verbe de parler hypocritement du sujet sans en parler, pour dénoncer ces gens qui osaient en parler alors qu’il n’y avait rien d’officiel. Il se pourrait que subliminal soit une contraction de sublime et minable.


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