11/02/2007

La nuit du Fouquet ' s

C'est l'affaire parisiano-parisienne des journalistes et politiques du moment. Le livre intitulé "La nuit du Fouquet's", en librairie à compter du 02 novembre, va-t-il devenir un best-seller ? Ce livre qui reconstitue après forces travaux d'investigations, qui était à la soirée du Fouquet's le soir de l'élection présidentielle, qui n'y était pas, qui était invité, non invité, invité mais absent, non invité et absent ? Mon Dieu, que ces questions sont cruciales... Ce livre qui vous permettra de connaître ce que Johnny Halliday a eu comme discussion avec l'un des cuisiniers.

Il ne s'agit assurément pas d'un ouvrage "pipole" car c'est un évènement majeur d'analyse politique que la victoire se soit fêtée dans un établissement chic, en rassemblant des grands noms de l'économie et du show-bizz. Rendez-vous compte, tous les patrons présents pouvaient potentiellement se livrer à un "Yalta de l'économie française". Rien que ça ! Un Yalta. J'ai cru qu'ils s'étaient partagés l'économie mondiale ce soir là. Heureusement, ce n'était qu'un Yalta de l'économie française. Finalement, c'était une supposition...

Il paraît que pendant ce temps, une force militaire européenne sous l'égide de la France va se mettre en place au Tchad. Vous savez ? A proximité du Darfour, dont on aurait pas entendu parler si une association n'avait fait des siennes récemment. Il paraît qu'il y a eu récemment une proposition pour aider les pays autour de la Méditerrannée à programmer des rencontres pour étudier la possibilité de constituer un nouveau bloc politique et économique. A priori, cela pourrait permettre de stabiliser les relations de l'Europe sur son Sud. Il paraît que l'économie va moins bien qu'on ne le laisse paraître, des suites de la crise des "Subprimes" de cet été aux Etats-Unis. 

Heureusement qu'on ne nous bassine pas trop avec ces non sujets. Il serait temps qu'on s'intéresse aux premiers sels du Roi le premier jour de son investiture pour analyser ce qu'il avait mangé la veille. C'est tout de même d'un intérêt politique majeur et cela pose question comme disent les professionnels de l'information. Jean-Edern Hallier, reviens jeter, comme tu savais si bien le faire, les livres qui n'en sont pas.




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