3/20/2008

Si tu t ' excuses, j ' arr ête tout

Ce serait le SMS que j'aurais envoyé à Airy Routier, ce "journaliste" (?) qui aurait publié une histoire bidon de SMS présidentiel... Ce pourrait être le SMS que le syndicat en charge de l'attribution de la carte de journaliste professionnel pourrait envoyer à Airy Routier... Ce pourrait être le SMS de la direction du Nouvel Obs pour signifier à cet employé qu'il est en train de se faire licencier pour faute professionnelle...


Airy Routier s'excuse, mais auprès de Carla, et encore pas vraiment... En tout cas pas au Président, pas à son ex-épouse, pas aux lecteurs du Nouvel Obs, pas à ses confrères... Donc, je continue.


M. Routier, vous pourriez avoir la décence de vous élever au niveau de dignité et d'intelligence de notre Première dame qui prend le temps de réfléchir et d'argumenter sur ce qu'est la calomnie, prenant même la précaution de vous éclairer d'une citation de "La Vérité si je mens" pour le cas où vous ne pourriez comprendre celle de Beaumarchais. 


Au lieu de celà, vous vous enfoncez ; vous cherchez à nous biaisez (et je préfère mettre le point sur le "i") : (...) répond Routier qui confiait aussi hier «ne rien regretter» et se disait de «plus en plus sûr que ce SMS est totalement véridique». Et d’ajouter : «Petite affaire, grosses emmerdes.» (...)


Non, ce n'est pas une "petite affaire" que de publier n'importe quoi pour invoquer ensuite l'air du temps, la pression d'Internet (comme de bien entendu), le comble consistant à sous-entendre que vous avez publié une affabulation qui, si elle avait été vraie, méritait d'être publiée.


Point n'est besoin d'aller chercher bien loin où se trouvent les fossoyeurs de la presse en France.




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