La loi de poisson, ou loi des évènements rares, confirme sa véracité de jour en jour. S'il est un point que j'ai du mal à comprendre du bas de mon ignorance économique, c'est pourquoi ce qui est rare et difficile à extraire est vendu à perte à l'arrivée au port. Est-ce vraiment une solution que de subventionner la phase d'extraction pour compenser une désorganisation commerciale ?
Je sais que le pêcheur est par définition un homme fautif qu'il faut sans cesse racheter, mais surtout que c'est une corporation capable d'enflammer les côtes de manière plus virulente que les jeunes des banlieues. Mais les premiers ont l'excuse de faire un métier difficile, donc nécessairement valeureux et respectable (grille de lecture judéo-chrétienne). Doit-on pour autant baisser la culotte face à ce problème qui relève d'une équation économique simple et d'une préoccupation environnementale certaine ? Il serait peut-être temps de mettre sur la table le sujet de l'accompagnement à la reconversion...
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