8/12/2008

Qu ' est-ce qu ' on risque ?

2227b14667b411dda796bb78236698b2 Je ne sais pas très bien qui a commencé des Ossètes ou des Géorgiens ou des Russes, mais quand on reprend ce qui s'est passé en 1936 en ce qui concerne la Tchécoslovaquie, cela fait un peu froid dans le dos...


Il est certain que Staline, Géorgien d'origine, en incluant dans le territoire de la Géorgie, l´Abkhasie et l´Ossétie du Sud avait vicieusement posé une bombe à retardement... Sécessionnistes depuis 1990, avec l'appui des Américains, cela ne pouvait qu'irriter la Russie qui réagit avec toute la finesse qu'on lui connaît.


En tout état de cause, profiter du jour de l'ouverture des Jeux Olympiques pour allumer la flamme, c'est assez révélateur d'une certaine forme de cynisme slave.


Certes, tout le monde est tombé d'admiration devant ces deux championnes l'une Russe, l'autre Géorgienne se donnant l'accolade sur le podium. Peut-être eût-il fallu un geste plus fort du CIO du type "arrêt immédiat des combats ou expulsion des sportifs des 2 pays !" ? Encore eût-il fallu que les vieux sportifs à la tête de ce comité eussent quelques couilles bien suspendues.


Maintenant, le processus des ballets diplomatiques va s'enclencher et les jours vont passer à coups de promesses de corridors humanitaires, de cessez-le-feu mais c'est toi qui doit commencer par cessez le feu, de réunions du Conseil de Sécurité de l'ONU (Ah, mince, la Russie a un siège permanent). Nous allons sûrement avoir le droit aux tremolos de Bernard Kouchner et aux indignations outragées de Bernard Henri Lévy. Cela occupera les écrans, à défaut de soulager les civils gisant sous la folie des abrutis.


Dire que l'on cite la Russie comme un pays en voie de développement économique, une puissance mondiale avec qui l'on doit compter... ce n'est pas tout d'avoir de l'argent à blanchir et des gros bras ! Encore faut-il avoir un peu de cervelle et des objectifs humanistes autrement plus ambitieux pour s'inscrire durablement dans l'Histoire. Tout du moins si l'on veut s'assoir du bon côté de la classe. 



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