A cette question existentielle, Richard Gasquet nous explique que pour sa part il a plein de choses dans sa tête : le tennis, le foot, les potes... mais pas de pellicules. A peine sorti de son actualité où il a été accusé d'avoir des traces de poudre de résidus de substances alcaloïdes, il faut avouer que cette communication se veut ou cynique, ou victime de la conjoncture.
Alors effectivement, Richard n'a pas de pellicules DANS sa tête. Mais c'est normal. Qui en aurait ? Comment pourrait-on avoir des pellicules DANS sa tête ? Ce qu'il n'a pas dans sa tête c'est probablement une certaine maîtrise de la langue française, la capacité à expliquer à l'agence de publicité qui a monté cette campagne que la structure grammatico-linguisitique du propos est incorrect. Ceci étant, cela élargit le problème. Qu'est-ce qu'ils ont DANS leurs têtes les gens de chez Head&Shoulders et les gens de l'agence créative qui travaillent pour eux pour suggérer aux masses béatement confites devant leur écran TV que l'on peut avoir des pellicules dans sa tête. Si c'était le cas, il faudrait s'injecter le shampooing par les oreilles et comme dans les films comiques d'antan utiliser sa serviette d'une oreille à l'autre en passant par l'intérieur de la boîte crânienne de sorte à la débarrasser de toute pellicule éventuelle.