10/13/2009

Twitter milk par Auchan

Envoyé de mon iPhone

Posted via email from jbplantin's posterous


9/22/2009

Peace One Day

Avant de vous détailler un peu plus cette formidable aventure de Peace One Day, je vais commencer par pousser non pas un cri de guerre, ce qui serait plutôt mal venu en la circonstance, mais une douce plainte de rage contre nos médias et nos institutions. Encore une fois, ce n'est pas le service public télévisuel ou la presse subventionnée qui nous parlent de cet événement, mais Canal+, malheureusement réservée à certains privilégiés mais dont la qualité des initiatives et des programmes confirment qu'il y a une véritable culture d'entreprise qui est profondément enracinée dans le monde tel qu'il est. Aucun des medias traditionnels ne s'est fait l'écho de cette formidable initiative. Dans une période où les medias s'interrogent sur leur avenir économique, ils devraient déjà commencer par chercher ce qui peut apporter espoir et sens à la société, au lieu de se complaire dans des petites histoires qui sont certes importantes sur le plan local, mais qui confinent à l'information de quartier. Merde, on est quand même le pays des Lumières. Est-ce que quelqu'un pourrait rallumer la flamme ? Est-ce que ces soi-disants professionnels pourraient nous éclairer sur le monde qui tourne au lieu de nous étouffer de leurs petites histoires de microcosmes.  

Peace One Day, c'est donc au départ un Anglais - Jeremy Gilley, pouvant apparaître comme un peu illuminé, qui se démène depuis de nombreuses années pour que le 21 septembre de chaque année soit une journée de paix sur l'ensemble de la planète, avec une application d'un cessez-le-feu global. Son combat a permis le vote d'une résolution à l'ONU. Croyez-le ou pas (enfin, si, croyez-le), le jour où Kofi Annan devait annoncer l'adoption de cette résolution et appeler les Etats à coopérer à cette journée était le 11 septembre 2001... Il y a des projets qui ne sont pas épargnés par l'Histoire. 

Alors pour cette année, c'est un peu rappé. Mais on peut d'ores et déjà se préparer pour l'an prochain. Vous pouvez commencer par devenir Fan de la page Facebook, suivre le compte Twitter de Jeremy. AU moins, vous serez tenu au courant pour peu que nos institutions et medias ne préfèrent traiter l'an prochain du "pseudo complexe" de notre Président, nous raconter les miasmes boueuses du procès Clear Stream, donner la parole à des responsables politiques sur leur stratégie Internet fondée sur PowerPoint...

D'ici là, on peut également essayer de s'organiser. Le monde économique a une responsabilité dans la bonne marche de la planète. On écrit en vert, on produit des rapports de responsabilité sociale... Alors, si on imaginait que l'an prochain, pour le 21 septembre, toutes les entreprises transforment leur logo en remplaçant le nom de leur société par le mot "Peace". Ce serait peut-être un signe fort donné aux gouvernements que le monde économique soutient ce genre d'initiatives qui est plutôt bonne pour les affaires... et peut-être qu'un jour les marchands de canons produiront des missiles capables de livrer de manière chirurgicale des sacs de riz plutôt que des artifices de paix. Alors, on prend date ?



9/04/2009

Acquis professionnel de motard

Dans la logique de l'équivalence professionnelle valorisée au titre de l'expérience, pourquoi est-ce que je ne pourrais pas obtenir mon permis moto gros cube après avoir justifié l'usage d'une 125 cm3 pendant 2 ans sans accident ? Allez, disons 2 ans dans le cas d'une 125 classique à vitesse ; 3 ans dans le cas d'une 125 automatique.

Cela permettrait de simplifier la vie non ?


9/02/2009

Opus Buzz Buzz

J’adore écrire et analyser ce qui se dit, en particulier sur Internet. Depuis que les blogs sont apparus, c’est une profusion d’informations comme il n’y en a jamais eu auparavant. On trouve de tout, sur tout. Dans ce magma d’informations, je fais partie de ceux qui accompagnent des clients trop timides, mal organisés, ou tout simplement englués dans leurs hiérarchies et autres baronnies qui font que la moindre information sortante de l’entreprise fait déjà partie des matériaux d’historiens lorsqu’elle existe enfin. Cette inversion des rapports entre les gens et les entreprises n’a pas toujours que du bon. Nombre de timides, de frustrés se sont transformés en Dr Jekyll et ont pu révéler des talents cachés de meneur de troupes qui entrent parfois en conflit avec les intérêts de mes clients. Les entreprises ne peuvent se permettre de laisser des incontrôlables donner un avis autre que ce qu’il est juste et nécessaire de penser. La rationalité économique ne souffre pas la controverse. C’est ainsi que j’interviens. En décortiquant, en analysant, en noyautant.

Ce que je préfère, ce sont bien évidemment les sujets qui me forcent à devenir “spécialiste de”. Pour cela, il faut que j’engloutisse une masse phénoménale d’informations, que je me transforme en éponge, que je m’approprie les us et coutumes des protagonistes, que je sache m’exprimer comme eux pour me fondre dans leurs masses.

Heureusement, pour cela j’avais passé quelques années à apprendre à ingurgiter des dossiers aussi insipides d’extrait de journaux, d’articles de lois, de décrets, d’études d’opinions sur le problème du saturnisme en France, le conflit Israélo-palestinien, le dopage, les multinationales, l’Union européenne, la mort dans nos sociétés contemporaines... Le tout en moins de 4 heures pour produire dans ce laps de temps la synthèse permettant au directeur de cabinet ou à son ministre de pouvoir briller en public. En toutes connaissances de causes.

Pour mes clients, il faut donc également que j’identifie le profil des grandes gueules, dans ces espaces de discussions comme on les qualifie. Ceux qui initient les débats. Ceux qui en publiant trois mots inutiles arrivent à faire réagir des centaines de moutons. Ma mission consiste alors à m’insérer dans le dispositif existant et à retourner les situations. Aussi simple que cela en terme d’objectifs. La fin justifie les moyens. Cela demande beaucoup de sang-froid, de ténacité, de réactivité. Mais il y a toujours un moment - jouissif, où la muraille se fissure, où la foule prend parti et comprend que son meneur n’est rien d’autre qu’un mortel commun. La curée peut alors commencer. La foule n’aime rient tant que de pouvoir déverser sa fureur de frustrée sur le fort devenu faible. La partie est gagnée.

En clair, vous ne me connaissez pas. Mais je peux être ce nouvel ami sur Facebook que vous n’aviez pas revu depuis la maternelle. Je peux être la spécialiste de la tendance vestimentaire new-yorkaise de passage sur l’internet français pour dicter la mode. Je peux être l’animatrice du forum des mères de famille qui cherchent les meilleures solutions pour acheter la paix de leurs enfants à coups de produits hypra-caloriques. Je peux être le conseiller patrimonial de province qui garantira au bon père de famille s’étant pris une branlée en boursicotant, l’opportunité qui lui permettra de se refaire.

Mais tout cela n’est finalement qu’un passe temps... 

En fait, mon vrai métier, celui qui me permet de plutôt bien gagner ma vie financièrement et de ne pas être gêné aux entournures, c’est tout simplement d’éliminer les gens. Tueur à gages. Mais de sang froid ! 

J’ai été formé à l’école des Kikuta. Si à l’origine, les membres de cette tribu d’espions étaient physiquement et psychiquement doués de facultés comme le dédoublement, l’invisibilité, l’ouïe hyper développée, l’hypnose... le temps passant, ces pouvoirs s’en sont allés, mais les techniques sont restées. La romance populaire vous a fait croire aux Ninjas. C’est bon pour la fable ! Nous sommes bien plus redoutables et efficaces. Mais la réalité a toujours besoin de romance pour paraître crédible. Si la plupart des membres sont versés dans l’espionnage au sens classique de l’écoute et de l’indiscrétion, quelques uns parmi les recrues sont formés à l’élimination. Et là, autant vous dire que les méthodes sont innombrables : utilisation des armes à feu, des poisons, du corps à corps, de l’arme blanche, du sabre, du poignard, de la cordelette d’étranglement, de la sangle d’étouffement...

Vous ne connaissez pas cette jouissance que l’on ressent lorsque l’on tranche une carotyde. Et je vous plains. Le bruit feutré de la lame qui pénètre la chair, suivi du claquement sourd de l’artère que l’on tranche et finalement entendre ce sourd bouillonnement du sang qui s’écoule tandis que le liquide sanguin vous réchauffe la main. Ce regard interloqué de la victime qui comprend, trop tard, que tout cela est bel et bien fini. En général, toutefois, on ne peut se permettre une telle oeuvre. Il faut être plus discret. Rappelez-vous cet écrivain américain mort dans sa chambre de l’hôtel Elysée à New-York, en s’étouffant avec la capsule d’un tube d’aspirine. Rappelez-vous cet acteur qui s’est sucidé avec un pistolet chargé de balles à blanc, cet homme politique victime d’une non ouverture de son parachute le jour de la levée de son immunité parlementaire... Je n’étais pas loin.

L’organisation est assez au point. Les commandes sont réalisées et gérées au travers de la même structure commerciale qui me permet de revendiquer un statut de consultant Internet. Les commanditaires nous adressent une demande de nettoyage de réputation. C’est le signal ! La traque peut commencer. Ce qui est utile, c’est qu’au départ, cela fonctionne de la même manière. La cible est  localisée et mise à nue au travers d’Internet. Incroyable la manière dont on peut désormais reconstituer la vie et les habitudes d’une personne avec cette nouvelle empreinte que nous laissons de nos vies. Je me rappelle qu’il y a quelques années, il fallait faire des déplacements fastidieux et épuisants, assurer des planques éprouvantes. Tout cela pouvait prendre des semaines, parfois des mois. Désormais, 3 semaines maximum suffisent pour clôre la mission. Un déplacement suffit désormais. Il peut même arriver que cela soit réglé dans la journée. Pour autant qu’il n’y ait pas de problèmes de trains ou de transport aérien. Question rentabilité, c’est autrement plus juteux, si je puis me permettre.

Alors, quand vous critiquez un service client soi-disant défecteux, lorsque vous exprimez haut et fort que vous préférez telle marque à telle autre, lorsque vous organisez des pétitions, lorsque vous vous moquez des entreprises, des institutions, des organisations... bien planqués derrière vos claviers, jouant les trolls se pensant anonymes et invisibles, réfléchissez ! N’oubliez pas que l’élimination reste encore un moyen irrémédiable, économiquement rentable, de vous faire taire. Et que nous saurons vous trouver.



8/31/2009

Qu'est-ce que vous avez dans la tête ?

A cette question existentielle, Richard Gasquet nous explique que pour sa part il a plein de choses dans sa tête : le tennis, le foot, les potes... mais pas de pellicules. A peine sorti de son actualité où il a été accusé d'avoir des traces de poudre de résidus de substances alcaloïdes, il faut avouer que cette communication se veut ou cynique, ou victime de la conjoncture.




Alors effectivement, Richard n'a pas de pellicules DANS sa tête. Mais c'est normal. Qui en aurait ? Comment pourrait-on avoir des pellicules DANS sa tête ? Ce qu'il n'a pas dans sa tête c'est probablement une certaine maîtrise de la langue française, la capacité à expliquer à l'agence de publicité qui a monté cette campagne que la structure grammatico-linguisitique du propos est incorrect. Ceci étant, cela élargit le problème. Qu'est-ce qu'ils ont DANS leurs têtes les gens de chez Head&Shoulders et les gens de l'agence créative qui travaillent pour eux pour suggérer aux masses béatement confites devant leur écran TV que l'on peut avoir des pellicules dans sa tête. Si c'était le cas, il faudrait s'injecter le shampooing par les oreilles et comme dans les films comiques d'antan utiliser sa serviette d'une oreille à l'autre en passant par l'intérieur de la boîte crânienne de sorte à la débarrasser de toute pellicule éventuelle.

8/19/2009

Les andes bretonnes, là où finit la terre...

C'est au bout du monde que s'établit le territoire du Finistère. On a coutume de dire que cette appellation proviendrait d'une croyance en ce qu'à cet endroit se finisse la Terre. Il ne faut jamais croire les légendes s'inspirant de jeux de mots à deux balles. La vérité est toujours plus inspirée, quoique plus compliquée. En fait, Finistère provient d'une contraction de Fine et Hystère (Le terme est dérivé du mot grec hystera, signifiant l'utérus).

Car là-bas, les dépositaires de l'hystère sont effectivement fines, même si parfois arrondies en quelques endroits qui ne sont là que pour rappeler aux marins qu'il existe des ports d'attaches auxquels il faut toujours revenir. Ces finesses rebondies ne sont pas sans rappeler ces noisettes de beurre qui s'osmose avec la crêpe sous l'effet de la chaleur, permettant à une composition culinaire quelque peu bourrative à l'origine de fondre sous la langue. Pour peu que vous y ajoutiez une once de sucre, et cela vous transformerait n'importe quel bourru, caractéristique majeure de la gente masculine en cette partie du monde, en guimauve si ce n'était cette adjonction de breuvage acidulo-gazéïfié à base de jus de pommes fermentées qui vous permet de rester dans le droit chemin. Si tant est que vous n'en abusiez pas outre mesure.

Vous pouvez le constater, l'origine des mots est une chose trop complexe pour s'arrêter aux évidences. La prochaine fois, je vous expliquerai l'origine du mot Chouchen - vous vous en doutez, cela n'a rien à voir avec l'évidence qui voudrait que cette boisson vous fasse finir sous un chêne...


8/18/2009

Usain Bolt révolutionne le sprint, mon c...

On devrait quand même faire attention lorsqu'on écrit ou reprend des propos débiles... Qu'a fait Usain Bolt si ce n'est courir plus vite que la dernière fois ?

Fosbury avait introduit une révolution dans son sport. Il avait changé la technique avec bénéfices.

Que serait une révolution du sprint ? Le fait de courir à quatre pattes, sur une jambe, sur les mains, en ondulant comme un serpent... bref, que ne sais-je, tout sauf courir sur ses 2 jambes l'une après l'autre. Aucune révolution là-dedans. Cela ne retire rien à sa performance, mais quand je lis de-ci, de-là qu'il révolutionne le sprint, j'en ai les jambes coupées !

Les andes bretonnes, c'est le Nord !

Au début étaient les Côtes du Nord. Il est vrai qu'à l'époque, Google Maps n'existait pas encore. Aussi, pour tout habitant de cette région située à l'Ouest du continent européen, il ne faisait aucun doute que le Nord était ce qui pouvait se trouver au plus haut en remontant vers le cercle polaire - bravant en cela la froideur des bruines incessantes, accompagnées de vents et d'averses non pas sopradiques, mais récurrentes. Au nord, il y a avait ces fameuses côtes qui définissaient un monde contrôlable car géographiquement arrêté. C'était le bout des terres de l'Armor, qui devinrent par la suite terres d'Armorique. La légende veut que les habitants ne cessaient d'ajouter le suffixe "hic" à la fin de leurs phrases, ce qui finit pas engendrer cette appellation d'Armorique par contraction linguistique... mais rien n'est vraiment certain en ce qui concerne ce point  et nombreux sont les Anciens qui se réunissent régulièrement au café du coin pour en débattre.

Puis les habitants de cette région découvrirent qu'au-delà de cette fameuse côte s'achevant en falaises abruptes et roses, il y avait encore des terres. Au-delà du Nord, il y avait encore plus de Nord. L'appellation Côtes du Nord n'avaient plus grand sens et portait même un préjudice certain à une région que l'on pensait froide et hostile alors qu'en comparaison, ce que l'on pouvait découvrir au-delà du Nord était encore pire et effrayant.

Décision fût prise de changer le nom et de signifier l'attachement de ces côtes au reste du territoire constitué des terres de l'Armor. Les Côtes du Nord devinrent les Côtes d'Armor. Dans un excès de sobriété comme il peut s'en produire lorsque les décisions sont matinales, il ne fût pas jugé nécessaire d'aller jusqu'à l'appellation de Côtes d'Armorique. Tout le monde sût ainsi que le Nord n'était finalement pas si au Nord que cela. On en voulait pour preuve qu'il arrivait parfois que des apparitions  de soleil illuminent ces terres humides, faisant ainsi découvrir aux chanceux présents la richesse des couleurs que la nature pouvait créer.