Visite hier matin du salon Pollutec qui se tient jsuqu'au 29/11 à Villepinte, notamment pour rendre visite à la start-up BG Environnement qui a le mérite de développer une réelle activité environnementale , loin des traditionnels clichés bobos écolos bios and co. Quelques points (en vrac) relevés lors de cette visite :
- beaucoup (beaucoup) d'exposants : peut-être un signe que le marché atteint une nouvelle étape de maturité...
- beaucoup de petites structures qui donnent une idée d'un marché très atomisé. La prochaine étape sera-t-elle celle du "je te mange, tu me manges, nous nous mangeons..."
- tous les sujets liés à la vie quotidienne semblent désormais disposer de solutions respectueuses de l'environnement
- grosse présence (en nombre et en dimension de stand) des Régions. Vive nos impôts ! Les dépenses de ces présences seraient investies dans des sociétés, cela serait peut-être une autre affaire...
- qui dit marché atomisé dit absence d'une offre intégrée capable d'expliciter à une direction d'entreprise les pistes d'améliorations. Quand il ne s'agit pas d'allumés du Conseil, les acteurs en présence se limitent à un monde de techniciens, soit des niveaux de responsabilité insuffisants pour engager des réformes de fond - évolution des process, choix des produits, chois des fournisseurs...)
- 2 sources de blocages par ailleurs du non intérêt pratique (ça intéresse tout le monde, mais le passage à l'acte est inexistant) :
1. franco-française d'aversion ou d'immobilisme face à l'innovation;
2. plus générale due à une communication déficiente sur le sujet : aborder le (doux) réchauffement de la planète ou le problème des ours polaires qui ont de moins en moins de places sur la banquise sont finalement beaucoup moins préoccupants que de culpabiliser (rendre criminel) les gestes quotidiens de pourrissement de notre environnement : utilisation d'acides, de plastiques, de gaz...
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