La Paris-Dakar ayant émigré en Amérique Latine, il fallait aux medias ce rallye traversant l'Afrique pour la période de fin d'année et permettre à certains de vivre un Réveillon inoubliable. Egalement venir en aide à ces quelques journalistes en mal de sensations de se prendre pour des aventuriers en ne se rasant pas pendant quelques jours...Sans compter qu'on peut présenter ces magnifiques paysages africains désolés où la nature est belle, mais impitoyable puisque sauvage. Heureusement l'homme blanc avec sa machine est capable de dompter la bête et t'initiera toi, l'autoctone, pour que tu puisses un jour être aussi con.
Voici donc Africa Race ! Mais rassurez-vous, cette fois-ci on ne recommence pas les erreurs du Paris Dakar. Cette fois-ci, les organisateurs prennent en compte la dimension environnementale et annonce fièrement leur nouveau partenaire pour cette aventure : Ecoact.
Grâce à Ecoact, tout le CO2 produit par les véhicules de courses et la caravane (qui passe) sera compensé. On n'a pas dit qu'il serait purifié, mais compensé. Ailleurs...
Je me demande comment on peut écrire des choses pareils pour présenter le rôle d'un tel partenaire quand on assure l'organisation d'une course d'un autre temps, et continuer à se regarder dans la glace : "La mission d'EcoAct est d'être acteur du changement vers un nouveau modèle économique plus respectueux de l’homme et de l’environnement (premières douleurs aux côtes).
Parce que le développement durable n’est pas un effet de mode (non, non, ça c'est sûr) mais une réponse à des défis économiques, sociaux et environnementaux à relever, EcoAct s’engage auprès de ses partenaires – entreprises et collectivités - pour faire progresser l’engagement citoyen de tous et lutter contre le changement climatique. (n'en jetez plus, j'ai trop mal aux côtes)"
C'est à vomir.
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