Un grand merci à Fred, le cuisto Globecooker de Canal+, pour son menu de Noël. J'ai tout suivi - pas à la lettre, comme d'habitude, mais j'ai respecté les grandes lignes :
- en entrée, noix de St Jacques à la Yakitori (vous savez comme les brochettes de poulet dans les restos japonais avec cette sauce si particulière). Pas à dire, avec de la St Jacques - pour peu de ne pas laisser mariner trop longtemps et de ne pas cuire trop longtemps, cela passe terriblement bien.
- en plat, des escalopes de poulet au foie gras.
- en dessert, le gâteau Danois.
Désolé, je n'ai pas pris de photos, n'ayant pas ce réflexe des blogueurs cuisiniers, mais vous trouverez tous les conseils et les images sur le site de l'émission.
12/29/2008
12/13/2008
Une Page se tourne
Bettie Page, l'icône pin-up des années 50 est décédée jeudi dernier.
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=JzNW7IBXL_A&color1=0xb1b1b1&color2=0xcfcfcf&hl=fr&feature=player_embedded&fs=1]
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=JzNW7IBXL_A&color1=0xb1b1b1&color2=0xcfcfcf&hl=fr&feature=player_embedded&fs=1]
12/11/2008
deshiniber
A l'origine, ce verbe trouve son origine dans une expression du vieux Français qui exprimait le "désir des nibards". Par contraction orale et pragmatisme linguistique l'expression évolua sous la révolution, auprès des jeunes de banlieues toujours prompts à avaler les mots pour se démarquer des classes supérieures de la société par "deznibards". Cela inspira du reste Delacroix qui en fît un merveilleux tableau peut après la prise de la Bastille qui permit à la France d'acquérir un jour férié supplémentaire, dans son calendrier déjà fort troué.
Après la révolution industrielle et avec la popularité naissante de Freud, l'expression "Desnibards" se contracta une nouvelle fois pour produire le verbe "Déshiniber".
Quant à sa déclinaison sous la forme de "Déshinibiteur", les travaux des chercheurs en linguistique ne sont pas formels, mais il semblerait que l'expression "Deznibards" ait à une époque où l'Angleterre pratiquait le Français - tout du moins au sein de sa population quelque peu éduquée et cultivée, traversé la Manche et connu une évolution contractant l'expression originelle et le fameux "better" anglais qui signifie "mieux". Cela permit ainsi de produire le nom "déshinibiteur". Les travaux des chercheurs en linguistique n'étant pas formels, il existe bien évidemment une autre école qui fait voyager l'expression en Espagne ou "Deznibards" produisit "Déshinibiteur" par association et expression du désir des nibards avec sa bitte. Cette école de pensée justifie ses thèses par l'acte ô combien célèbre de la "cravate espagnole".
Toujours est-il que d'Angleterre ou d'Espagne, la déshinibition conditionne indubitablement une concentration excessive du désir des nibards. CQFD !
Après la révolution industrielle et avec la popularité naissante de Freud, l'expression "Desnibards" se contracta une nouvelle fois pour produire le verbe "Déshiniber".
Quant à sa déclinaison sous la forme de "Déshinibiteur", les travaux des chercheurs en linguistique ne sont pas formels, mais il semblerait que l'expression "Deznibards" ait à une époque où l'Angleterre pratiquait le Français - tout du moins au sein de sa population quelque peu éduquée et cultivée, traversé la Manche et connu une évolution contractant l'expression originelle et le fameux "better" anglais qui signifie "mieux". Cela permit ainsi de produire le nom "déshinibiteur". Les travaux des chercheurs en linguistique n'étant pas formels, il existe bien évidemment une autre école qui fait voyager l'expression en Espagne ou "Deznibards" produisit "Déshinibiteur" par association et expression du désir des nibards avec sa bitte. Cette école de pensée justifie ses thèses par l'acte ô combien célèbre de la "cravate espagnole".
Toujours est-il que d'Angleterre ou d'Espagne, la déshinibition conditionne indubitablement une concentration excessive du désir des nibards. CQFD !
12/04/2008
De la connerie durable
La Paris-Dakar ayant émigré en Amérique Latine, il fallait aux medias ce rallye traversant l'Afrique pour la période de fin d'année et permettre à certains de vivre un Réveillon inoubliable. Egalement venir en aide à ces quelques journalistes en mal de sensations de se prendre pour des aventuriers en ne se rasant pas pendant quelques jours...Sans compter qu'on peut présenter ces magnifiques paysages africains désolés où la nature est belle, mais impitoyable puisque sauvage. Heureusement l'homme blanc avec sa machine est capable de dompter la bête et t'initiera toi, l'autoctone, pour que tu puisses un jour être aussi con.
Voici donc Africa Race ! Mais rassurez-vous, cette fois-ci on ne recommence pas les erreurs du Paris Dakar. Cette fois-ci, les organisateurs prennent en compte la dimension environnementale et annonce fièrement leur nouveau partenaire pour cette aventure : Ecoact.
Grâce à Ecoact, tout le CO2 produit par les véhicules de courses et la caravane (qui passe) sera compensé. On n'a pas dit qu'il serait purifié, mais compensé. Ailleurs...
Je me demande comment on peut écrire des choses pareils pour présenter le rôle d'un tel partenaire quand on assure l'organisation d'une course d'un autre temps, et continuer à se regarder dans la glace : "La mission d'EcoAct est d'être acteur du changement vers un nouveau modèle économique plus respectueux de l’homme et de l’environnement (premières douleurs aux côtes). Parce que le développement durable n’est pas un effet de mode (non, non, ça c'est sûr) mais une réponse à des défis économiques, sociaux et environnementaux à relever, EcoAct s’engage auprès de ses partenaires – entreprises et collectivités - pour faire progresser l’engagement citoyen de tous et lutter contre le changement climatique. (n'en jetez plus, j'ai trop mal aux côtes)"
C'est à vomir.
Voici donc Africa Race ! Mais rassurez-vous, cette fois-ci on ne recommence pas les erreurs du Paris Dakar. Cette fois-ci, les organisateurs prennent en compte la dimension environnementale et annonce fièrement leur nouveau partenaire pour cette aventure : Ecoact.
Grâce à Ecoact, tout le CO2 produit par les véhicules de courses et la caravane (qui passe) sera compensé. On n'a pas dit qu'il serait purifié, mais compensé. Ailleurs...
Je me demande comment on peut écrire des choses pareils pour présenter le rôle d'un tel partenaire quand on assure l'organisation d'une course d'un autre temps, et continuer à se regarder dans la glace : "La mission d'EcoAct est d'être acteur du changement vers un nouveau modèle économique plus respectueux de l’homme et de l’environnement (premières douleurs aux côtes). Parce que le développement durable n’est pas un effet de mode (non, non, ça c'est sûr) mais une réponse à des défis économiques, sociaux et environnementaux à relever, EcoAct s’engage auprès de ses partenaires – entreprises et collectivités - pour faire progresser l’engagement citoyen de tous et lutter contre le changement climatique. (n'en jetez plus, j'ai trop mal aux côtes)"
C'est à vomir.
12/01/2008
Pour de la vraie t élé réalité
Christine Albanel refuse la télé réalité qui est interdite dans le nouveau cahier des charges du nouveau France 2 de l'après publicité... selon ce qu'en dit E24.
C'est bien dommage de se couper d'une réalité qui dépasse toujours la fiction. Mais la vraie réalité ! Pas celle de ces pseudos émissions laissant croire que la spontanéité existe alors qu'il faut continuellement inventer des rebonds de scénario à partir de concepts inexistants.
La vraie télé réalité ce serait en quelque sorte des reportages de terrain sur les zones de conflits ou de terreur, des reportages sociaux du type Streep-Tease dont la caméra savait se faire oublier, des reportages politiques pour mettre en perspective les hystéries médiatiques qui se font jour de temps en temps sans que l'on cherche à savoir quelle est l'origine de la loi ou du règlement (où l'on s'aperçoit que cela remonte bien souvent à Napoléon ou à Vichy), des reportages politiques encore qui compileraient de manière sérieuse les promesses versus la réalité existante (il n'y a guère que les comiques qui pratiquent de genre - c'est souvent drôle, mais dans le fond c'est toujours bien triste)...
Bref, la télé réalité est une vraie matière vivante à qui il faudrait redonner ses lettres de noblesse.
C'est bien dommage de se couper d'une réalité qui dépasse toujours la fiction. Mais la vraie réalité ! Pas celle de ces pseudos émissions laissant croire que la spontanéité existe alors qu'il faut continuellement inventer des rebonds de scénario à partir de concepts inexistants.
La vraie télé réalité ce serait en quelque sorte des reportages de terrain sur les zones de conflits ou de terreur, des reportages sociaux du type Streep-Tease dont la caméra savait se faire oublier, des reportages politiques pour mettre en perspective les hystéries médiatiques qui se font jour de temps en temps sans que l'on cherche à savoir quelle est l'origine de la loi ou du règlement (où l'on s'aperçoit que cela remonte bien souvent à Napoléon ou à Vichy), des reportages politiques encore qui compileraient de manière sérieuse les promesses versus la réalité existante (il n'y a guère que les comiques qui pratiquent de genre - c'est souvent drôle, mais dans le fond c'est toujours bien triste)...
Bref, la télé réalité est une vraie matière vivante à qui il faudrait redonner ses lettres de noblesse.
Inscription à :
Articles (Atom)