10/28/2007
Les écrans de fumées
L'entretien des zones boisées doit relever soit d'une mission de service public, soit d'obligations imposées aux propriétaires d'espaces privées. Tout propriétaire de cheminée est tenu de faire ramonner sa cheminée une fois l'an (ou au moins faire un traitement certifié au moyen de bûches spéciales) s'il ne veut pas avoir de problèmes avec son assurance en cas d'incendie (encore que là-dessus, il est certain que l'assurance trouvera sûrement d'autres arguments pour ne pas exécuter le contrat, mais c'est un autre sujet). Je rappelle que le ramonage doit être effectué par un ramoneur et non un cheminot dont le métier n'a rien à voir avec les cheminées (enfin, plus à notre époque qui n'est finalement plus si pénible que cela).
On a beaucoup glosé sur les Grecs cet été qui ont dû affronter des incendies importants : mal organisés, mal coordonnés, mal équipés... A ce sujet, il serait bon de voir comment on pourrait s'organiser au niveau européen pour faire profiter à chacun des membres des bonnes pratiques de certains pays. Il semblerait que la France ne soit pas si mauvaise que cela en matière de détection et intervention contre les incendies. Pour un peu, on aurait presque relégué la Grèce dans la catégorie des pays du tiers monde...
Quelle triste ironie que de voir l'Etat le plus riche du pays le plus riche se retrouver au même niveau d'incompétences en la matière. Pourtant, il semblerait que les Etats-Unis disposent de systèmes de surveillances par satellites quelque peu pointus (même si par la suite, des analystes y voient ce qu'ils veulent comme des usines de productions d'armes de destruction massive...), qu'il serait bienvenu d'utiliser dans ce cas, plutôt qu'au service perverti de conseillers en politique international incultes. De même, les Etats-Unis ont engagé ces dernières années des budgets colossaux pour définir et mettre en oeuvre les conditions nécessaires pour intervenir très rapidement (24 / 48 heures) en n'importe quel point du globe. On l'a vu avec la Nouvelle Orléans, l'application de cette expertise en matière de sécurité civile est très loin du compte. On le constate avec la Californie. S'il y a du mieux, ce n'est pas encore ça. Et ce n'est pas l'appel à la prière invoqué par Schwarzenegger pour que Dieu fasse faiblir la force du vent qui permet d'être optimiste quant aux sens des réalités des responsables américains.
10/27/2007
Etats-Unis / Iran : quelques points de rep ères
- L'Iran a une économie de la taille de la Finlande et un budget militaire de près de 4,8 milliards de dollars. Les Etats-Unis ont une économie 68 fois supérieure et un budget militaire 110 fois plu simportant
- L'Iran n'a envahi aucun pays depuis le 18ème siècle
- Lorsque Khatami était président, tous les analystes expliquaient que le vrai pouvoir était dans les mains du guide suprême (Ayatollah Ali Khamenei). Maintenant que c'est Ahmadinejad qi est président, on nous explique que cette situation n'est plus vraie.
- Dans les arguments tous plus irrationnels les uns que les autres, on trouve Norman Podhoretz (conseiller de Bush sur ce sujet) qui explique que l'Iran cherche à établir un nouvel ordre religio-politico islamofasciste (rien que ça !). On trouve également Giuliani qui explique qu'à l'époque de la guerre froide, au moins l'Union soviétique et la Chine présentait des signes de rationalité...
- Les Etats-Unis n'ont aucun diplomate en Iran depuis 30 ans, les contacts de haut niveau ont été inexistants, les contacts avec la société civile iranienne également... Les Etats-Unis n'ont aucune connaissance de ce qu'est l'Iran
- Les rares contacts Etats-Unis / Iran de ces dernières années remontent aux négociations dans le cadre des derniers jours de guerre en Afghanistan. Il se trouve que la diplomatie iranienne a été d'une aide précieuse pour finaliser les négociations, que de spropositions ont été faites à cette occasion par l'Iran pour développer les contacts avec les Etats-Unis (discuter, c'est déjà amorcer une possibilité de solution...). Donald Rumsfeld n'en a eu cure (encore un argument à sa charge dans le dossier que ne manquera pas de lui intenter l'Histoire).
Il ne s'agit pas de dire que les Gentils sont les Iraniens et les méchants les Américains. Le problème est que quand les relations internationales sont guidées par des préjugés de comptoirs, il devient impossible d'envisager quelques progrès. Il faut garder à l'esprit que les conseillers américains qui ont voix au chapitre et l'oreille de l'exécutif américain sont complètement déconnectés de la réalité. Cela ne peut rendre optimiste, sauf à espérer que les Iraniens sauront patienter jusqu'en novembre 2008 pour disposer d'interlocuteurs compétents, s'il en existe.
Identificateurs Technorati : Iran, Etats-Unis, Newsweek, Zakaria
10/23/2007
Si vous ne vendez pas des avions, vendez des trains...
Ce contrat devant à l'origine constituer le point d'orgue de la visiet de Nicolas Sarkozy au Maroc ces jours-ci, il est certain que cela n'a pas dû chômer pour trouver des contrats cadres à négocier et signer rapidement. C'est ainsi que Le Monde peut avec forces cocoricos annoncer ce matin que La France et le Maroc signent plusieurs accords économiques, plus particulièrement la mise en chantier d'une ligne TGV qui relierait Tanger à Casablanca. Les montants en jeu sont voisins (excepté que le chantier est "estimé" à 2 milliards dont "la moitié reviendrait à 3 sociétés françaises". Le reste ?). L'honneur est sauf ! La communication a du grain à moudre... On peut donc annoncer que la "boulette" est réparée. A se demander quand même comment il se fait qu'un financement de 2 milliards pour des avions posaient des problèmes de caution, alors que le même engagement pour une ligne de train ne pose plus de problème, sachant que le même montant a été engagé pour acquérir des F16 aux Américains.
10/20/2007
Pens ée 123
Pour prévenir une pandémie de grippe aviaire, on a testé les suppositoires. Mais les oeufs étaient dégueulasses.
C ’est s’il y a un problème
Les professionnels de l’information étaient au courant, mais ne pouvaient rien en dire. Ou plutôt pouvaient nous dire qu’ils ne pouvaient rien dire car rien n’était officiel et que si ils en parlaient, ce serait du journalisme pipole et non de la nalyse politique... Les professionnels de l’information et de la nalyse ne travaillent bien entendu qu’à partir d’informations officielles. Autant vous dire que bousculer les choses par un travail d’investigation n’est plus d’époque. Et il est évident que l'on ne peut s'intéresser de près aux relations entre un émissaire officiel du gouvernement et le président de la République.
Heureusement, il reste Internet et ses cafés de comptoirs virtuels où l’on a transgressé le tabou de l’information officielle. Il n'apparaît pas que cela a été un sujet essentiel de discussions sur Internet, mais cela a permis à nos éditorialistes et autres fins limiers du verbe de parler hypocritement du sujet sans en parler, pour dénoncer ces gens qui osaient en parler alors qu’il n’y avait rien d’officiel. Il se pourrait que subliminal soit une contraction de sublime et minable.
10/18/2007
SNCF et gr ève...
Il semblerait que les 2 termes aient une forte corrélation... Il est quand même incroyable ce graphique ?
Le Grenelle du premier qui en parle
A l'origine Grenelle, ce sont des accords obtenus à la suite de négociations sûrement musclées et dans un contexte social explosif (mai 68). On n'a jamais parlé à l'éqoque de Grenelle de la jeunesse, ou de Grenelle du débat social en situation d'insurrection civile, ou de Grenelle de je ne sais quoi.
Comment en est-on arrivé à cette grenellite aigüe qui pousse nombre de commentateurs autorisés à écrire ce qui se passe dans les milieux autorisés à qualifier de "Grenelle" toute situation où des gens se réunissent. J'aimerais bien que l'on mette la main sur le premier qui a glissé de sens (tiens en passant le moteur de recherche quicestquaditenpremier.com n'existe pas...).
D'ailleurs à bien y réfléchir, qualifier de Grenelle toute réunion de discussion ou de négociation confirme l'état d'esprit dans lequel se situent les participants. Il est clair en l'état qu'une discussion ou négociation ne peut se dérouler que dans l'adversité, le conflit, le rapport de forces... certainement pas dans une volonté d'aboutir à un consensus positif.
Il serait temps que l'on mette en place un Grenelle du bon usage de la langue française à usage des journalistes ou des politiques.
10/17/2007
G énérateur d ' énergie à pieds
Et je me disais que c'était tout de même dommage toute cette énergie dépensée en vain. Si je pouvais relier cette dépense à un accumulateur, peut-être que je serais moins stressé lorsque je travaille avec mon ordinateur sur batterie. Donc, si des spécialistes R&D pouvaient faire quelque chose, cela serait sûrement d'une grande utilité pour tous ces nomades qui se morfondent lorsque leur batterie d'ordinateur est épuisée...
Identificateurs Technorati : énergie, batterie
10/16/2007
Al Gore
Le prix nobel de la paix a donc été attribué à un politicien américiain qui a échoué par le passé (il n'a pas été Président des Etats-Unis) pour la réalisation d'un documentaire sur le réchauffement climatique (dire qu'un film Gore est un film d'horreur). Le film est à l'image du prisme américain : simplificateur, avec de gros effets, manichéen... Le nobel s'écarte quelque peu il me semble de ses objectifs initiaux. On a eu par le passé des Prix nobels importants, porteurs de sens : Gorbatchev pour l'arrêt de la guerre froide, Mandela et de Klerk pour l'abolition de l'apartheid, Arafat, Peres et Rabin pour les négociations de paix Israël / Palestine (bon, vous me direz, la suite fait regretter leur absence...), pour le désarmement nucléaire, pour l'éradication des mines anti-personnel... mais depuis 2002, ce n'est pas terrible. Et encore plus ces 2 dernières années.
Je n'ai rien contre le micro-crédit (2006) mais cela ressemble à de la poudre aux yeux et je trouve paradoxal que ce soit un système qui se développe de plus en plus dans les pays dits développés. Cela confirme qu'il y a un problème dans nos organisations économiques et nos systèmes bancaires.
Je n'ai rien contre le problème du réchauffement climatique (2007), mais je ne suis pas convaincu que la diffusion d'un film règle le problème de réhabilitation du vétuste réseau de transport de l'eau
américain dont les fuites annuelles équivalent au manque d'eau en
Afrique; règle le problème de consommation d'énergie des pays émergents qui nous renvoient à notre image du XVIII. L'inertie de la dégradation climatique actuelle s'explique probablement plus de cette époque. Certes c'est à nous de régler le problème, mais il faut arrêter de s'accuser de tous les maux. Je ne suis pas du tout convaincu que nous soyons plus pollueurs que nos aînés des 2 derniers siècles, mais nous devons lutter contre une inertie héritée du passé. A la limite, pourquoi ne pas remettre le prix à schwarzenegger pour sa politique contraignant les entreprises (Californie) à intégrer la dimension environnement dans leurs activités. Là, au moins, c'est du concret.
Personne de remarquable donc en ce qui concerne la lutte contre la prolifération des armes nucléaires, le règlement des conflits en Afghanistan ou surtout en Irak, le développement économique en Afrique, la lutte contre la torture ou pour le développement de la reconnaissance de la convention de Genève (et là pour le coup, un Américain qui reçoit un prix nobel, ça frise l'ironie du sort).
10/12/2007
10/11/2007
Vous faites quoi le 18 octobre ?
Vous avez le choix entre la fête de l'entreprise ou la fête des pieds... Joli paradoxe, non ? A Paris, cela risque d'être la fête du Vélib, et globalement la fête de l'effet de serre (étant donné le nombre de voitures qui vont devoir compenser le manque de transports en commun. Dire que le climat est favorable aux trains... La grève des transports comme crime écologique, ça peut permettre de déplacer le débat ?
10/10/2007
Pan dans la lunette
Le concept de « Pan dans ta face » avait fait fureur la première année. Le principe était simple. Les gens dénonçaient ceux qui ne leur plaisent pas. La production sélectionnait quelques dossiers qui étaient alors présentés aux téléspectateurs lors d’une grand messe cathodique. Les téléspectateurs pouvaient ainsi voter, à grands renforts de SMS surfacturés, pour désigner la victime du mois. Dès lors, l’entarteur avait une semaine pour marquer sa victime.
Parmi les victimes, il y eût cette vieille du quartier. Plus personne ne supportait de la voir doubler tout le monde dans les magasins aux heures de pointe. Pourtant si les vieux sont pressés dans les files d’attente, c’est parce qu’ils savent qu’ils vont bientôt mourir. Il y eût ce propriétaire de chien qui se faisait un malin plaisir de laisser son clebs chier partout, surtout devant les portes d’entrée de ses voisins ou dans les bacs à sable. Il adorait également le laisser libre afin que le chien effraie tous les passants, surtout les enfants. Une polémique avait fait rage pour savoir qui du chien ou du maître devait être entarté. Finalement, il fût décidé que ce serait le maître. Il y eût cette petite racaille de quartier qui s’était mis à dos toute la cité où il vivait sans que personne n’osât régler le problème directement. Il y eût également ce patron d’une petite PME de filature qui tyrannisait ses ouvrières. Furieux, il menaça de délocaliser, mais rien n’y fit. Il fût entarté. Aucun journaliste n’avait été sélectionné. Pourtant… Aucun politique non plus. Il paraît que le suffrage était là pour ça. Aucune vedette du show biz non plus, leur syndicat ayant plaidé la cause au motif qu’elles avaient assez de problèmes avec les paparazzi.
Au début de la seconde année, la production devint fébrile. Les courbes frémissaient à la baisse. Il y eût même des annonceurs qui osèrent négocier des baisses de tarifs des espaces publicitaires. C’en était trop pour la direction qui somma la production de redynamiser le concept.
Il fallait impérativement trouver du percutant, quelque chose qui reste dans la continuité tout en marquant les esprits, et les courbes d’audiences en berne. Après plusieurs litres de café et pas mal d’autres sudations neuronales, les grands esprits en arrivèrent à pondre « Pan dans la lunette ! ». Le principe était simple. Les gens dénonçaient ceux qui ne leur plaisent pas. La production sélectionnait quelques dossiers qui étaient alors présentés aux téléspectateurs lors d’une grand messe cathodique. Les téléspectateurs pouvaient ainsi voter, à grands renforts de SMS surfacturés, pour désigner la victime du mois. Dès lors, le « shooter » avait une semaine pour marquer sa victime. Par « marquer », il faut entendre que la victime recevait une balle de peinture entre les deux yeux. L’orgasme cathodique était atteint grâce au tireur qui embarquait sur la lunette de son fusil une micro-caméra. On pouvait ainsi suivre au jour le jour la traque, jusqu’à la touche finale où l’on se délectait en famille du regard de la victime lors de l’impact.
C’est Alain, un ancien « fusiller-commando » breveté tireur d’élite, qui a été embauché par la production pour assurer le rôle de tireur. Habitué à l’ombre pendant sa carrière militaire, Alain était impressionné au départ de se retrouver sur le devant de la scène. Mais fier. On parlait de lui désormais. Il avait eu droit à quelques couvertures de magazine « people ». Et même quelques éditoriaux de bien pensants qui établissaient son profil psychologique, qui était forcément anormal selon eux, pour se prêter à ce type d’emploi. Mais Alain n’avait cure de ces intellectuels qui ne savaient qu’analyser le monde depuis l’intérieur de Paris. Qu’ils aillent se faire foutre. Ils ne savaient pas ce que c’était que de passer des années à être encadrés, sans avoir de questions à se poser. A vivre sur des terrains ennemis, terrés comme un rat, à manger des racines. A ne pas pouvoir parler de son métier. A devoir mentir à son entourage et à ses proches, et passer ainsi pour un benêt de militaire moyen sans envergure. Ils ne savaient pas, ces fonctionnaires des mots, ce que c’était que de se retrouver tout seul du jour au lendemain, car on avait décidé qu’après 15 ans de bons et loyaux services, vous ne pouviez plus être militaire. Et allez trouver un poste avec une spécialité de tireur d’élite. Les DRH préféraient les charrettes. Désormais, il avait sa revanche sociale.
Tout le monde, des producteurs, aux téléspectateurs, et même les victimes, ne pouvaient que louer l’excellence de son travail. La phase de traque et de repérage était assurée avec brio, et Alain avait rapidement compris comment saupoudrer quelques soupçons de suspens pour tenir le téléspectateur en haleine. Il savait maintenant comment donner l’impression qu’il s’engageait sur de fausses pistes, qu’il manquait de se faire repérer, que la victime allait lui échapper… C’était très amusant ce jeu du chat et de la souris, d’autant qu’il adorait faire le chat.
Cette deuxième année fut un réel succès. Les courbes d’audiences ne faisaient que progresser d’émissions en émissions. Après l’été, qui permis d’organiser deux prime time des meilleurs moments de l’année, la troisième saison s’annonçait radieuse. Mais le spectateur, comme l’être humain, s’habitue toujours plus vite qu’on ne le croit à la connerie ou à l’horreur. Il lui en faut toujours plus. Surtout lorsque cela lui permet d’assouvir ses fantasmes de voyeurs. Contrairement à ce que l’on a coutume de dire, lorsque l’on touche le fond, il est rare qu’il suffise d’un coup de pied pour remonter. En fait, il y a toujours moyen de gratter pour s’enfoncer un peu plus. Les spectateurs commençaient à reprocher à l’émission son manque de nouveautés, son absence de surprises. Le format et le rythme étaient trop identiques pour surprendre suffisamment les amateurs.
Aux dernières informations, un projet serait en cours pour abattre les victimes désignées. Les premiers pilotes ont donné d’excellents résultats.
10/08/2007
Equipe de All Black à vendre
On peut difficilement imaginer en France le traumatisme néozélandais de la défaite de leur équipe de rugby en quart de finale de la coupe du monde.
C'est le journal Stuff de Nouvelle Zélande qui a publié un article à propos de la msie aux enchères de l'équipe All Black sur le site Trade Me (ne cherchez plus, l'enchère a été retirée - faut pas exagérer non plus).
Les articles commentant ce résultat mortuaire sont nombreux. Tout y passe. Les joueurs, l'encadrement... et même l'arbitre en prend pour son grade (là je suis un peu surpris et déçu, je n'aurais pas imaginer les Néozélandais user de ce genre d'arguments).
Les All Blacks restent la référence en matière de rugby. Mais ils auraient dû savoir que s'il y a une équipe qui arrive à les battre de temps en temps, c'est bien la France. A mon humble avis, ils ont fauté par pêché d'orgueil, ce qui est toujours préjudiciable dans ce sport - demandez aux Australiens ce qu'ils en pensent.
Cela remet en cause l'organisation des Tri Nations qui devraient réfléchir à s'élargir. Les Argentins y ont certainement leur place. Les Fidji, Samoa et Tonga devraient réféléchir à une union sportive (les Barbarians du Pacifique ?). A jouer en permanence entre eux, les Australiens, les Néozélandais et les Africains du Sud courrent le risque de la cosanguinité. Si le Tri Nation produit de superbes matchs pour les médias, il faut tout de même s'interroger au final sur le niveau de leurs jeux, au regard des résultats face à la France et à l'Angleterre.
Pour ce qui est de la Coupe du monde en général, je ne suis pas convaincu qu'il faille maintenir un système avec des pays comme le Japon, les Etats-Unis, le Mozambique, le Portugal... Cela n'a finalement pas grand sens et risque plutôt de desservir les grosses équipes. On peut ainsi supposer que les non matchs de la Nouvelle Zélande l'ont desservie quand la France a subi une grosse remise en question face à l'Argentine et l'Angleterre face à l'Afrique du Sud. Ce sont par ailleurs toujours des matchs à risques pour la sécurité des joueurs. Au mieux, il faudrait prévoir un système de ligue mondial à deux vitesses, avec possibilité de passer d'une ligue à l'autre comme dans les championnats nationaux.
Dans tous les cas, je m'oppose à la popularisation de ce sport au-delà du phénomène actuel et milite pour une interdiction de retransmission par TF1 (en particulier par Thierry Gilardi) et espère sincèrement que l'IRB saura garder la tête sur les épaules et n'engagera pas ce sport dans une course à l'argent qui n'a que peu d'intérêts pour son développement.
Pour le plaisir, le défi du Haka relevé par les Français à l'occasion du quart de finale. Rien qu'à l'émotion dégagée, la soirée était déjà magnifique
EDIT du 09 OCT. : DOMMAGE, LA VIDEO DU HAKA DE CE QUART DE FINALE QUE JE RELAYAIS CI-DESSOUS SEMBLE AVOIR DISPARU DE DAILYMOTION. SUREMENT ENCORE SES HISTOIRES DE COPYRIGHT A LA C... IL EST VRAI QUE SI L'ON DIFFUSE DES ARCHIVES DE TF1 SUR DAILYMOTION, QUE VA DEVENIR UN CONCEPT D'EMISSION AUSSI INTELLIGENT QUE LES ENFANTS DE LA TELE ?
10/07/2007
Pens ée 120
Régis Duplan était persuadé que les Pompes funèbres étaient des magasins qui ne vendaient que des chaussures noires.
10/04/2007
Des pictogrammes poubelles
Pour ma part, je suis incompétent en la matière et ulcéré à chaque fois que je dois jeter un produit. Soit parce que j'ai des doutes sur la bonne poubelle à utiliser et je tergiverse. Soit j'ai des remords lorsque je me fais rendre compte après coup - "les boîte en polystirène expansé recouvert de papier à bulle en fil de néoprène de soie, c'est pas dans celle-là !", que j'ai utilisé le mauvais container. Je ne vais pas en plus aller faire mes propres poubelles.
S'il vous plaît, messieurs les législateurs, plutôt que de vous occuper de classifier les gens selon leur cariotype ADN, faites des lois utiles comme d'imposer des pictogrammes poubelles permettant de savoir où jeter ses produits, sans avoir à réfléchir ou culpabiliser. Et pas d'amendement pictogramme poubelle sur la loi des tests ADN. Restons sérieux. Pas de mauvais esprit !
10/03/2007
Grossesse et alcoolisme
Grossesse et alcoolisme ne font pas bon ménage. On s'en serait un peu douté.
Mais il est si culturel (lobbyiste) en France de vanter les mérites des 1 ou 2 petits verres de rouge quotidien (c'est pour les artères !), du Pastis qui soigne les maux de ventres, du Whisky qui débouche les artères (à ne pas mélanger avec du vin rouge toutefois)... qu'il fallait bien qu'on en arrive là. Etre obligé d'apposer un pictogramme sur les bouteilles d'alcools à l'attention des femmes enceintes.
Il va falloir clairement informer les femmes enceintes qu'il leur est déconseillé de faire du saut à la corde, encore moins à l'élastique, de respirer au travers d'une bouteille de plongée, de soulever des haltères, de faire du moto-cross...
En ce qui concerne l'alcool, il faudrait ajouter un pictogramme pour les enfants, les chiens de catégorie 3, les Robert, les cons... et les jeunes filles également. Il est bien connu que c'est souvent à l'occasion d'un coup de trop que les filles tombent enceinte.
Serait-ce une nouvelle faillite du bon sens ? de l'éducation ?
10/02/2007
On se trouve toujours plein d ' excuses
Il fallait bien que ça m'arrive aussi. Au début, c'est une petit entorse à l'hygiène quotidienne. Puis, petit à petit, un travers prend la place d'un autre (je suis allé jouer les "doctorthographe" sur Skyblog et c'est très amusant)... Il y a surtout le fait que l'activité professionnelle s'accélère (consolidation, rech. collaborateurs, rech. bureaux...etc) et que pour tenir le rythme, il faut se rappeler qu'on est parti pour une course de demi-fond, pas seulement un cent mètres. Donc, on s'impose des règles telles que "pas moins de 5 heures par nuit", "stop familial entre 19 heures et au moins 22 heures", "2 repas par jour", "faire demain ce qui peut être fait demain", "reprendre le rythme d'au moins deux vrais livres hebdomadaires qui parlent d'aventures, de voyages, de passions humaines", la reprise du sport (et cette année, après 13 ans d'Aïkido, c'est vers la boxe que je me tourne)...etc.
Voilà quelques unes des raisons qui font que mon rythme de publications sur ce site est un peu moins tonique qu'il y a peu. Il y a également le fait que je me sens beaucoup moins inspiré par les petits travers de communication, de marketing qui me servent souvent de facteur déclenchant... J'arrive à un stade où je trouve sincèrement que cela tourne en rond. Et je me dis enfin qu'il n'est pas nécessaire de se forcer à écrire pour être certain de ne produire que de la daube en barre, ce en quoi j'espère que vous me serez gré.