11/30/2006
TF1 et TBWAFrance lancent la Staracomedy
TBWAFrance et TF1 lancent une association de conseil en communication
Le groupe TBWAFrance et TF1 annoncent la création de Nouvelle Cour une agence de communication au statut associatif implantée à la Courneuve et destinée à accueillir cinq à six jeunes diplômés de BTS pour leur proposer un premier emploi pour une durée d'un à deux ans maximum. Bien qu'associative, la structure aura les mêmes missions et les mêmes tarifs qu'une agence classique. Elle sera parrainée par TBWAFrance, TF1 et SNCF (clients de la nouvelle agence), le cabinet d'avocats Lartigue Tournois & Associés, et BNP Paribas (autre client de Nouvelle Cour).
Moi, ça m'a donné un coup de sang cette nouvelle...
- un annonceur/éditeur/régie qui monte une structure commune avec une agence de com/pub, ça me dérange, mais bon, on ne s'étonne plus de rien
- que cette structure soit en plus associative, et non un projet d'entreprise, cela me dérange encore plus
- "la structure aura les mêmes missions et les mêmes tarifs qu'une agence classique"... Ben voyons, une structure qui accueille cinq à six jeunes diplômés niveau BTS peut bien évidemment prétendre facturer au même niveau qu'une agence composée de professionnels chevronnés. Donc, c'est une agence, mais pas vraiment, c'est l'école de la vie, c'est l'entreprise de formation, le réceptacle à stagiaire
- Nouvelle cour : allez les jeunes, on vous a construit un bac à sable. Quand vous saurez faire des pâtés, vous pourrez postuler pour jouer dans la Cour des Grands
- paupérisation organisée
- que des clients profitent et soutiennent cette initative est troublant
Allez, je propose qu'on monte le blog "Nouvelle cour", que l'on présente les cinq ou six jeunes diplômés. Que ces derniers nous racontent semaine après semaine ce qu'ils ont fait, ce qu'ils ont appris... afin que nous puissions tous voter le vendredi soir en prime pour savoir lequel on remplace pour le lundi matin suivant.
C ' est une bonne nouvelle : la premi ère, et la bannière
Pour ceux qui ont un peu suivi (et les autres maintenant que vous vous êtes mis à jour), la première nouvelle est tombée et disponible ! Disponible à votre lecture, disponible à vos commentaires. Vous savez, écrire des choses construites (pas comme sur nos blogs) n'est pas chose facile. Des encouragements, ou des critiques positives seront les bienvenues.
Enfin, maintenant que vous avez tout compris (et que vous trouvez ça génial), la bannière virale est ici (je vous l'avais dit que c'était un projet de littératuredeuxpointzéro...).
11/29/2006
Un aller-simple…
Aéroport de Londres, David rentre de week-end. Il est allé rendre visite à Denis, son collègue d’études récemment expatrié au cœur de la « City ». Quitter la France, l’idée le tente à chaque escapade. D’autant que le dynamisme de cette ville dépeint par Denis le revitalise. L’expérience doit être enrichissante.
Alors qu’il met les pieds sur l’escalator, ses pensées s’évaporent. Elle monte, lui descend. Il ne peut se détacher de ses yeux. Si seulement, cet escalator pouvait s’arrêter, là, maintenant. Il s’entend répondre à son sourire envoûtant : « What’s your phone number ? » Elle plonge la main dans son sac. Captivé, il parvient tout juste à saisir la carte de visite qu’elle s’est empressée de lui tendre. Mais, déjà, elle s’éloigne.
Pendant le trajet de retour sur Paris, David ne peut s’ôter cette scène de la tête. C’est donc ça un « coup de foudre ? ». Amusé, mais toujours bouleversé, il réfléchit déjà au contenu de l’email qu’il va lui adresser sitôt arrivé. Grandiloquent, enflammé, simple, factuel, pragmatique, poétique, mystérieux… tous les styles y passent. Il s’épuise à force d’y penser. Irrésistiblement, il se jette sur son clavier.
David bataille avec son clavier pendant près de quatre heures. Il se décide enfin pour une courte missive d’à peine une dizaine de lignes. On a rarement la possibilité de faire deux fois mauvaise impression. Son email est donc prêt. Simple geste que de cliquer sur la touche « Envoi », alors d’où vient cette tension qui l’envahit à nouveau ? Comme si de ce geste dépendait le reste de sa vie. Un tout petit geste qu’il fait pourtant des centaines, si ce n’est des milliers, de fois par jour. Au boulot, il ne craint pas ce top départ quand il s’agit de délivrer à des milliers de prospects le courrier publicitaire. Il ne s’agit que de mesurer un pourcentage de taux de retours, puis un pourcentage de taux de conversions. Mais là, c’est important. Là, c’est binaire. C’est 0 ou 1. C’est 0% ou 100%. Pas de compromis. Sa vie bascule ou s’écroule.
Son email à peine transmis, David se met frénétiquement à appuyer sur la touche F5 pour activer la réception des nouveaux messages. Il a fait le compte des horaires. L’adresse sur la carte de visite, c’est Los Angeles. Donc, normalement, elle est rentrée. Elle doit être devant son ordinateur. Elle a dû recevoir son email. Elle doit répondre… Alors F5, F5, F5….
Lendemain matin, la réponse est là, sous ses yeux rougis d’avoir trop pensé. Quelques secondes d’hésitations. Mais la curiosité est trop forte. Il ouvre le message. David croit rêver : comme lui, elle n’a pu se défaire de cette scène à l’aéroport. Elle a un an de moins que lui. Elle travaille comme responsable en Ressources Humaines dans une société d’informatique…. Elle aussi voudrait mieux le connaître.
Cela fait trois mois maintenant que David et Johana s’écrivent régulièrement. Au début, les emails étaient très simples. La vie de tous les jours, le boulot, les sorties, les commentaires sur l’actualité… peu de choses très intimes. Entre les lignes, on pouvait décrypter la passion, l’envie de se livrer un peu plus, tout en ne voulant pas aller trop vite. Ce n’était pas « Chat coquin » quand même. Il ne s’agissait pas de tenir des propos désinhibés, juste pour s’amuser et se défouler.
Mais petit à petit, les écrits se sont faits plus précis. Les suggestions moins pudiques. L’obsession était toujours aussi forte depuis cette rencontre électrique dans l’aéroport. Au bout de deux mois, ils se sont même autorisés une conversation via la Webcam. Ils pouvaient maintenant se voir. Au début, il a fallu retrouver ses marques. On ne peut se dire à l’oral ce qu’on est parfois capable d’écrire, bien à l’abri derrière son écran. Tout du moins au début, car très vite, la flamme a repris le dessus.
Ils se voient et se parlent désormais tous les jours, et plusieurs fois par jour durant le week-end. Si les réseaux sans fils étaient un peu plus développés, il l’emmènerait au cinéma, au théâtre. Mais ça n’est pas encore possible, n’en déplaisent aux publicités des opérateurs. Comme substituts, ils s’organisent des dîners, en se mettant d’accord auparavant sur le menu. Ils se diffusent les mêmes chansons, dansent ensembles. Si proches, si loin. L’autre soir, il a même laissé la webcam branchée alors qu’il organisait un dîner d’amis. Pour que tout le monde fasse connaissance.
Aujourd’hui, c’est leur dernière communication vidéo.
L’idée qu’il la rejoigne a germé naturellement au cours de leurs échanges. Il est clair que la Webcam ne peut pas tout. Le besoin de se toucher, de se caresser, de se prendre la main, de s’embrasser… ne peut plus se contenter de substituts. Cette idée de changer d’horizon, de quitter son minuscule appartement parisien le séduit. Après tout, rien ne le retient ici. Cela fait suffisamment de temps qu’il a envie de foutre le camp. Trop petit ce pays. Trop prévisible. Toujours à donner des leçons, tout en continuant de s’enfoncer dans le marasme. Il se sent vivant. Paris lui paraît même moins étouffant. Il part à la conquête de son Rêve américain. Elle lui a d’ailleurs déjà trouvé quelques contacts intéressés par son expérience. Il se sent comme dans ses films américains : « Quand Harry rencontre Sally », « 7 ans de séduction »… Il sait par-dessus tout qu’il ne peut supporter plus longtemps d’être aussi proche d’elle tout en étant si loin. Cette union virtuelle ne peut plus durer. Rien qu’à l’idée de devoir encore attendre, il a la boule au ventre. Son souffle se fait court. La tête lui tourne. Comme dans ces rêves où l’on veut courir, sans pouvoir faire le moindre geste. Il faut qu’il la rejoigne. Johana, j’arrive.
Il a surpris tout le monde lorsqu’il a posé sa démission. De questions en questions, tous ont deviné ses motivations. Aucun n’a compris. Comment peut-il tout plaquer sur un coup de tête ? Il ne la connaît même pas. Il part dans un pays que tout le monde hait de plus en plus, surtout depuis l’élection de ce Bush, cette mauvaise caricature de John Wayne. Il ne supportera pas ces barbares incultes qui ne pensent qu’au fric. Il va se planter. Décidément, cela lui confirme que les gens d’ici ne peuvent voir qu’en négatif. Johana, j’ai démissionné.
Le billet n’a pas été facile à trouver. En cette période de l’année, tous les vols Paris / Los Angeles sont complets. Beaucoup trop de vieux qui partent à Tahiti en cette saison. Après plus de 2 heures passées dans l’agence de voyages en bas de chez lui, la vendeuse lui a trouvé une solution. D’abord Londres, puis Boston, enfin Los Angeles. De toute façon, même s’il devait s’embarquer sur un navire marchand transporteur de bananes, il le ferait. Il aurait bien aimé ne prendre qu’un aller simple. Pour le geste. Pour leur dire « non, je ne reviendrai pas. Ma décision est prise ». D’un point de vue légal, il était non seulement plus simple, mais plus économique, de prendre un aller-retour. Un passager aura plus de place à côté de lui, un jour. Johana, j’ai mon billet en poche. Pour le reste, vider son appartement n’a pas été trop compliqué. Il a organisé une grande soirée « brocante » chez lui. Johana, je n’ai plus aucune attache. J’arrive.
Il a son vol pour Londres dans 2 heures. Puis, ce sera le vol pour Boston. Enfin, le vol pour Los Angeles. Ils en redeviennent presque timides. Ils se sourient, se touchent les mains au travers de l’écran, se disent leur impatience, se souhaitent bon courage pour ces quelques heures de séparation. David doit y aller. Le taxi doit être en bas à l’attendre. Elle lui souhaite bon voyage. Promis, elle sera là, à l’arrivée de son vol n° 11 d’American Airlines, ce 11 septembre 2001.
Rédigée en Juillet 2004. Auteur : Nicolas Tessien
Nicolas Tessien
Nicolas Tessien est né en 1972. Originaire de Tours. Il a fait des études de tourisme. Il travaille actuellement chez un Tour Opérateur.
Pas de blog connu à ce jour. Nicolas n'a pas souhaité transmettre son email. Ecrivez-nous, nous transmettrons.
Les nouvelles de Nicolas disponibles sur C'est une bonne nouvelle :
- Un aller simple (Juillet 2004)
11/28/2006
Pens ée 68
Ce matin, les salariés de Well filent bad !
11/27/2006
C'est une bonne nouvelle : c'est parti !
Puisque j'en parlais ici, chose promise, chose due : le site est en place.
Plusieurs petites choses :
1 - Oui, c'est une version abrupte Typepad de base, mais le travail graphique viendra en son temps... A ce sujet, si un graphiste se sent d'humeur de proposer quelque chose pour la bannière du haut, je suis bien évidemment preneur.
2 - J'ai déjà reçu une première nouvelle (courte - équivalent 2 pages Word, mais percutante. Comme quoi, ce n'est pas la longueur qui fait la qualité. Très d'époque en plus comme sujet ...). Je la mettrai en ligne cette semaine en même temps que la présentation de l'auteur. L'auteur m'en a promis une deuxième prochainement. Alors, amis auteurs, à vos claviers...
3 - Je lance un appel aux "techos" : si l'un de vous connaît une solution pratique pour simplement mettre en place un système de votes sur les notes publiées sur un compte Typepad (pas d'habillage avancée à ce stade, donc vraiment, une solution simple genre copier / coller de code dans une boiboite...), cela permettra de mettre en place un système de classement qui complètera le dispositif, en plus des commentaires que vous pourrez écrire à la fin de chaque nouvelle.
C ' est une bonne nouvelle : c ' est parti !
Plusieurs petites choses :
1 - Oui, c'est une version abrupte Typepad de base, mais le travail graphique viendra en son temps... A ce sujet, si un graphiste se sent d'humeur de proposer quelque chose pour la bannière du haut, je suis bien évidemment preneur.
2 - J'ai déjà reçu une première nouvelle (courte, mais percutante. Très d'époque...). Je la mettrai en ligne cette semaine en même temps que la présentation de l'auteur. L'auteur m'en a promis une deuxième prochainement. Alors, amis auteurs, à vos claviers...
3 - Je lance un appel aux "techos" : si l'un de vous connaît une solution pratique pour simplement mettre en place un système de votes sur les notes publiées sur un compte Typepad (pas d'habillage avancée à ce stade, donc vraiment, une solution simple genre copier / coller de code dans une boiboite...), cela permettra de mettre en place un système de classement qui complètera le dispositif, en plus des commentaires que vous pourrez écrire à la fin de chaque nouvelle.
11/25/2006
Proposer une nouvelle
Si vous souhaitez proposer une nouvelle, il vous suffit de la transmettre à l'adresse suivante : jbplantin[AT]comondemand.com (format Email, Word, PDF...).
Si c'est la première fois... merci d'ajouter votre présentation, ou du moins l'adresse de votre blog, afin que nous puissions vous présenter convenablement.
Votre nouvelle sera proposée dans les meilleurs délais aux lecteurs.
C'est une bonne nouvelle
C'est une bonne nouvelle est un site permettant de proposer des Nouvelles. Dixit Wikipedia :
"Une nouvelle est un genre littéraire basé sur un récit de fiction court en prose, pouvant aller jusqu'à une trentaine de pages (mais il n'y a pas de règle absolue). Contrairement au roman, il est centré sur un seul événement. Les personnages sont peu nombreux et sont doués de réalité psychologique bien que celle-ci soit moins développée que dans le roman.
La fin du récit ou chute, souvent inattendue ou surprenante, est en général particulièrement mise en relief, voire dramatique."
Vous aimez écrire ?
Proposez vos nouvelles à c'est une bonne nouvelle... vous bénéficierez de l'audience du site. Vous pourrez entrer en relation directe avec vos lecteurs. Bien entendu, nous nous engageons à ne pas exploiter commercialement ces nouvelles sans votre accord. Toutefois, vos nouvelles étant accessibles par tous, nous vous conseillons de protéger vos oeuvres avant de nous les faire parvenir.
Vous aimez lire ?
Abonnez-vous à c'est une bonne nouvelle... vous serez ainsi tenu informé des nouvelles nouvelles proposées. Vous pourrez également adresser vos remarques et commentaires à l'auteur. Vous serez seul juge des succès à venir.
Qui c'est ?
C'est moi, JB Plantin, et mon blog est là
11/23/2006
Quand l ' Etat perd le contr ôle
A ce sujet, 3 anecdotes récentes qui sont révélatrices de l'obsolescence de notre organisation.
1 - Les gendarmes et les policiers maintiennent chacun séparément des fichiers recensant toutes les personnes inculpées dans une "affaire". On vient de se rendre compte il y a peu qu'il serait peut-être bon de rapprocher les 2 systèmes pour en faire un unique. Effectivement, ceux qui sont interpelés par la police peuvent être inconnus de la gendarmerie. Ou alors posséder une fiche différente selon qu'il s'agisse des informations connues de la police ou de la gendarmerie. Résultat, de mémoire, une quinzaine de millions d'euros à investir pour fusionner les 2 bases, bien entendu avec un objectif de fin 2008, et mettre en place un nouveau système unique.
2 - Article de ce jour dans Le Monde : Les fichiers de police sont mal contrôlés et peu mis à jour... On y apprend ainsi que se posent : "le problème de la mise à jour des fichiers, jugée lente et incomplète ; de leur vérification par les citoyens, mal informés ; de leur utilisation dans les enquêtes administratives." Ou bien encore (et cela peut expliquer le montant évoqué ci-dessus) : "Parmi les neuf fichiers de police recensés..." Et l'article se pouruit ainsi concernant le problème des droits d'accès pour connaître les informations qui peuvent concerner des particuliers...etc.
3 - L'article ci-dessus évoque une commission où l'on retrouve la CNIL évidemment. Sauf que face à l'explosion du numérique, les ambitions initiales de cette Commission se révèlent de facto infaisables. On apprend ainsi que "cette dernière se trouve actuellement en "cessation de paiement", selon son président, Alex Türk, qui a interpellé fin octobre à ce sujet le premier ministre, Dominique de Villepin". On pourrait se dire qu'il s'agit encore d'une exception française que de vouloir disposer d'une structure centralisée contrôlant le champ numérique. En fait, Un article du Nouvel observateur traitant de ce sujet nous apprend qu' "Avec un budget de 9 millions d'euros et un effectif de 90 personnes, "la Cnil a le plus faible budget de toutes les autorités indépendantes similaires en Europe".
C ' est une bonne nouvelle
Voilà, j'ai envie de lancer un nouveau projet. Et comme c'est l'air du
Web d'eux, je me suis dit qu'il fallait que je la fasse moderne. C'est à dire que je vais pas faire un truc dans mon coin pour un beau jour débarquer dans votre salon et "tadaaaaaa ! Voilà mon projet que j'ai !" Non, je vais le faire avec vous.
Tout bon projet d'entrepreneur doit avoir un leitmotiv simple :
"changer le monde". Pour ma part, j'ai envie de révolutionner le monde
de l'édition...
Donc voilà l'idée.
Toi, mon visiteur unique, je sais que que tu aimes
écrire, que tu aimes lire... Aussi, après avoir bien réfléchi dans ma tête
(cette expression est royale depuis que j'ai entendu Ségolène la
prononcer), je me suis dit (sans me couper la parole ce coup-là) que le
format littéraire de la Nouvelle était le format idéal à proposer au
travers d'Internet.
Donc, toi qui aime écrire, je te propose de me faire part de tes
Nouvelles (parce que je sais que tu en as plusieurs...). Je te propose
de mon côté de mettre en place un site qui permettra de retrouver
toutes ces nouvelles et de faciliter ainsi la mise en relation entre
les auteurs et leur public. On verra ce qu'en pense le public (les
autres, les visiteurs uniques qui n'écrivent pas). Et si le succès est
au rendez-vous (pleins de visteurs uniques), j'ai plein d'idées...
Sinon, je me demandais : est-ce que vous pensez qu'il faut que je propose des sujets imposés du style "Le thème de la nouvelle est : Le fils du clone", ou encore "ils se sont croisés dans les escalators de l'aéroport. A peine eu le temps d'échanger leur n° de portable..." Dites-moi ce que vous en pensez ?
Enfin, si tu as des amis autour de toi qui ont la même passion de
l'écriture et de la littérature, n'hésite pas à faire tourner le
message (tu envoies le lien Permalink par email :-)
Les nouvelles sont à transmettre à : jbplantin@comondemand.com (mettre cestunebonnenouvelle dans le sujet).
11/22/2006
11/21/2006
Depuis le 18/11
Beaucoup de mal à me remettre de cette soirée du 18/11 passée avec mes anciens camarades du Prytanée de La Flèche. Amaury, Frogita... en parlent aussi.
Je me demande si à l'insu de mon plein gré je n'aurais pas dépassé l'âge de faire des nuits blanches jusqu'à 11 heures du matin. Il faut que je relise mon mode d'emploi. Dans tous les cas, cette soirée a été l'aboutissement de longues heures de travail (en plus du travail, du travail, des loisirs...etc.) passées au sein d'un groupe de travail très hétéroclite (oui, j'ai des potes gendarmes). L'objectif de redonner ses lettres de noblesse et tout son lustre à cette soirée a été atteint. L'objectif de rassembler les Anciens de ce lycée également puisque le plus jeune participant avait 16 ans, le plus ancien près de 90 ans...
C'est la particularité première de cette école, que de permettre cette alchimie, du simple fait d'être passé dans un même lieu de formation et d'éducation. On est Ancien du Prytaneé avant d'être ancien de Polytechnique, Saint Cyr, Centrale, HEC, ESSEC... ou encore "Démerde School" (pour mon cas personnel). Assez marrant également de se rendre compte qu'un tic d'habillement créé il y a maintenant près de 20 ans est devenue une tradition. A l'époque, nous avions décidé qu'en tant que redoublant de classe de première (j'aimais bien le programme à cette époque), il nous fallait porter des bretelles aux couleurs de Bob Marley (Bonne blague non ?). Il se trouve que j'ai croisé à la soirée des jeunes actuellement au Lycée qui portait à cette soirée les mêmes bretelles pour (presque) les mêmes raisons (le redoublement; le côté rebelle Bob je suis moins sûr...). Emmanuel avait d'ailleurs analysé cette particularité des traditions il y a quelques temps.
Il nous reste désormais à faire le bilan et relancer la machine pour l'année prochaine... Et également, faire le montage du film de la soirée (maintenant que j'ai découvert Windows Movie Maker, je m'amuse comme un petit fou !) prochainement disponible sur le site Galabrution.
11/18/2006
Ce soir ...
11/17/2006
Ma nouvelle copine : Juliette coquine
Bref, avec un nom (psuedo) comme ça, lorsqu'elle se rend sur les "chats" de rencontre, Juliette se fait forcément brancher. Mais comme elle sait ce que veulent ses interlocuteurs, elle manie avec grâce l'art de la manipulation, et ridiculise tous ces pauvres hères... Tout cela en style "SMS Djeunz", c'est à hurler de rire !
Cas pratique de commerce équitable
Les Equatoriens ont la banane, mais perdent le sourire... L'Union Européenne impose une taxe de 176 euros par tonne de bananes importées d'Equateur. Ca n'a l'air de rien comme ça, mais, du coup, pour être compétitif sur le marché européen, on fait comment ? Parcequ'au final, ces bananes ne sont pas plus chères dans nos commerces que nos bananes antillaises ou africaines (pour celles provenant des pays d'Afrique avec lesquels nous avons des accords - en deux mots...). Donc, on s'organise en amont. Et c'est ainsi que la pression retombe sur les petites gens, ceux qui pourraient obtenir une partie de ces 176 euros perdus par tonne exportée.
Pour aider ces pays, il faudrait peut-être arrêter de mettre en place ce genre de barrières. Rien n'empêcherait ensuite en matière de sourcing d'achats, d'imposer des contrôles sur les prestations sociales, ou les niveaux de rémunérations accordés. Rien n'empêcherait d'aider les acteurs locaux à s'organiser pour établir des rapports de forces plus équilibrés. C'est sur des combats comme ceux-là que nos syndicalistes alter-mondialistes devraient se battre; et nous, consommateurs, arrêtez de croire que payer un label est un acte d'engagement politique.
11/16/2006
Que faire de sa jeunesse ?
Jean-Jacques Servan Schreiber est décédé. Je sais, ce n'est plus une information. Ce que je retiens de la bio, c'est qu'il a créé l'Express à 29 ans. Cela me rappelle que Jacques Baumel était Secrétaire Général de la Résistance pendant la seconde guerre mondiale a 24/25 ans à peine (En gros, Secrétaire Général cela veut dire qu'il avait la main et la décision sur l'organisation et les finances...).
Qu'est-ce que je foutais à 29 ans ? Je crois me rappeler que je devais être en train de me faire broyer dans une holding d'un grand groupe de distribution spécialisée qui refusait de me faire partir aux Etats-Unis par manque de dipômes conformes avec la législation interne des grilles de statuts, mais je m'égare... De toute façon, je m'étais donné 30 ans pour prendre mon envol. Finalement, j'au eu 2 ans de retard sur mon plan de bataille. Mais mon envol n'a rien à voir avec ces parcours que je cite plus haut. Il y avait dans ces actes une volonté de changer le monde. J'ai l'impression que c'est un état d'esprit que l'on ne retrouve plus aussi fortement de nos jours. Embourgeoisement général. Primauté de la stratégie du sauve-qui-peut-personnel.
Et vous, qu'est-ce que vous fout(i)ez à 29 ans ? Vous créez un blog qui aura l'assise de L'Express dans quelques années ? Ou vous attendez la sortie du Zune, parce qu'il vous le faut absolument ?
Solution Anti-spam - Appel aux Geeks (et autres techniciens)
11/14/2006
Black is Black
Bon, je ne vais pas tirer sur l'ambulance. C'est un peu facile, et je n'aurais pas aimé être à leur place. Pour avoir aussi connu quelques matchs où on se prend une vraie branlée, tout simplement parce que l'adversaire est supérieur, je sais la frustration et la rage que cela génèrent.
Ceci étant, comment expliquer une telle différence de niveau ? ça vient d'où ? de l'école ? du championnat ? de la préparation physique ? le tournage du Seigneur des Anneaux ? le régime alimentaire ? l'esprit de vengeance pour le coup du Rainbow Warrior ? parcequ'ils jouent la tête en bas ?
Impressionnant ! Chaque joueur est au top de son poste. Au top de sa condition physique. Un pilier court aussi vite qu'un ailier, qui est lui-même formaté comme un troisième ligne... des placements au cordeau militaire (alignement, distance entre eux). Et l'amour du jeu, le plaisir de faire vivre ce ballon. Et la rage de vaincre...
Bon, en espérant (c'est ça la magie du rugby) que samedi prochain sera un autre match, mais vu le niveau des Blacks cette année, je ne vois pas comment cela pourrait bien se passer. Et si ils nous sortent cette version du Haka samedi au Stade de France, nos Bleus risquent de virer au vert.
Pens ée 64
Puique l'on parle de minorités visibles, cela signifie-t-il qu'il existe une majorité invisible ?
Quelle Angleterre pour l ' Europe ?
Loin de moi l'idée de faire de l'anglophobie de base, mais je profite de ma liberté de parole pour poser une question un peu abrupte : "Quel est l'intérêt que l'Angleterre continue à faire partie de l'Union Européenne ?"
Cette question se pose à la lecture des actualités récentes. M. Blair, à l'occasion d'un discours en l'honneur du maire de Londres explique ainsi : "Aucune des préoccupations vitales de la Grande-Bretagne ne peuvent être envisagées et encore moins résolues sans l'Amérique", a-t-il déclaré. "Nous avons besoin de l'Amérique. C'est un fait". (source Le Monde).
De Gaulle pressentait qu'il ne serait pas bon pour l'Europe que l'Angleterre en fasse partie. La proximité géographique ne fait pas la proximité politique.
En la matière, l'Angleterre n'a de cesse depuis son adhésion que de vider le projet européen de toute substance politique (au sens noble du terme) pour le limiter à sa dimension économique : torpillage du projet de Constitution, non-adhésion à la monnaie Euro, réclamation de retour sur investissment financier ("I want my money back") - oubliant ainsi d'intégrer dans l'équation économique le "prix" de la paix, noyautage de l'administration européenne - héritage de la pratique du Commonwealth,... Alors que la conjoncture nécessite une avancée rapide et concrète en la matière, le dernier "caprice" anglais est de bloquer le programme de recherche intégrée sur la défense (source : Figaro).
Le beurre, l'argent du beurre, la crémière, sa fille...etc. peut-être faudrait-il à un moment donner exiger de l'Angleterre qu'elle prenne clairement position et assume ses choix.
11/13/2006
Ces corbeaux anonymes
Ce qui est inquiétant, c'est cette délectation des médias pour reprendre "l'affaire" sans qu'aucuns n'émettent simplement la réserve que si l'on s'amusait à diffuser des extraits de réunions de rédactions, de débats sur la ligne éditoriale, cela pourrait produire des séquences loin de l'image, ou des décisions, finalement arrêtées. Si l'on diffusait les réunions de travail du FN ou de Lutte ouvrière, nous aurions droit à des séquences croquignolesques. Avec ces nouvelles technologies, il va même falloir se contrôler pendant les phases de réflexions et d'analyses. Cela risque de faire très mal aux débats (et encore plus aux innovations).
11/12/2006
11/11/2006
Analogie mobile
Petit livre dont je ne vous raconterai pas les détails, qui permet de "sentir" que cette époque que l'on qualifie de Lumières qu'est le XVIII siècle avait aussi ses côtés pédants. Pour ma part, je pense que l'auteur de ce livre, publié en 1751, livre une moquerie de cette période pre-scientifique où l'on discutait avec forces intelligence dans des salons de tout et de rien. Mais on en parlait bien. Quel que soit le sujet qui était abordé, les discussions prenaient un caractère encyclopédique. Notre caractère national de donner une vision et une définition universalistes, mais surtout d'avoir un avis sur tout, à toutes choses humaines provient probablement de cette époque ? Mais peut-être ai-je l'esprit un peu taquin en considérant que l'auteur n'a pas voulu se moquer ouvertement de la façon de parler en public de ses congénères. D'ailleurs, ils pétaient tellement plus haut que leur cul à l'époque que beaucoup l'ont pris pour un mauvais ouvrage scientifique.
A notre époque, on ne parle plus, on téléphone... Il en est du téléphone mobile comme du pet. On est rarement dérangé par le sien. En revanche ceux des autres nous importunent souvent. Comme à cette époque pas si lointaine, on peut s'arranger pour se faire appeler pour couper court à une discussion, une réunion qui commence à devenir lassante. On personnalise sa sonnerie. Certains se mettent en mode vibreur, ou en silencieux...
Il ne reste plus qu'à rédiger un petit manifeste scientifique sur l'art de téléphoner.
11/10/2006
Je vote Jospin !
Depuis hier au soir :
- 1h30 de trajet/bouchon pour rentrer à 23 heures parce que ces gros nazes de la DDE ou de je sais pas quel service s'amusent à fermer l'A15 sans prévenir auparavant qu'il vaudrait mieux prendre une autre option routière (toujours cette délicate prévention d'informer les usagers);
- courrier des URSSAF : "bonjour, on va vous massacrer pour la fin de l'année en vous prélevant des charges que vous n'imaginiez même pas. C'est bien, continuez à essayer d'être indépendant, on adore ça."
- départ très tôt ce matin car appel la veille à 22 heures : "JB, pour la maquette, je sais que vous avez fini et que vous vous êtes arrachés. J'ai un petit souci. Les créatifs ont décidé cet après-midi de finalement changer la signature, et donc de refaire le film. Vous avez le temps de tout reprendre demain matin ?" Ben tiens, les créatifs ! Si j'en croise un aujourd'hui, je pense que ça va être une partie de Quake en live. Il va y avoir du sang de créa répandu sur les murs de la ville, jusqu'aux abords du périh. Une vraie boucherie quoi !
- Et là, contrôle de police... Et bien évidemment, en retard du contrôle technique depuis 1 mois. Donc "Nous allons vous verbaliser monsieur". C'est vrai j'avoue qu'une fois passées les 15 heures d'activités quotidiennes, j'ai du mal à penser à vérifier ma carte grise pour planifier le contrôle technique de la voiture. En plus, je ne vois vraiment pas comment depuis 1 mois j'aurais eu le temps d'aller faire passer son examen à la Dingomobile
Ne m'en veuillez pas si je suis un peu scrogneugneu aujourd'hui... mais il ya des fois où je me demande pourquoi je ne suis pas resté sclérosé du cerveau à me contenter de mon statut de fonctionnaire... Allez, non, je ne ferai pas partie des forces de l'Empire, et ne retomberai pas du côté obscur. Vive l'indépendance. Mais quand même, le Jospin des Guignols, je vote oui.
Thestuntman : le jeu qui d éfoule
Technorati Tags: thestuntman
11/09/2006
L ' invention de la poterie
11/08/2006
Je n ' étais pas seul en Chine...
- la première sur les problèmes d'environnements dans un contexte d'hyper dynamisme économique. J'avoue que pour ma part, je n'ai pas ressenti de façon aussi dramatique ce qu'expose M. Edelman. Par ailleurs, je reste convaincu que la culture chinoise, associant étroitement l'Homme à son environnement, saura adapter ses comportements... Par aileurs, il y a toujours un côté "amusant" lorsqu'un Américain donne des leçons sur l'environnement lorsque l'on connaît leur position générale et leurs comportements sur le sujet (il suffit d'avoir présent à l'esprit l'utilisation sur-abusive des climatisations, et la consommation d'eau potable distribuée par des réseaux plus qu'obsolètes où les taux de fuites sont dignes des pays sous-développés);
- la deuxième sur la situtation d'Internet, et plus particulièrement des blogs dans cette partie du monde. La hauteur des chiffres exposés confirme qu'on n'est pas dans la même dimension.
Bienvenue dans un monde libre
Dans le monde libre, le principe du commerce c'est de développer la rétention. Paradoxe ? C'est ainsi que changer de banque, changer d'opérateur téléphonique, changer de société de leasing pour la voiture, changer de carte de fidélité... se fait librement. Mais il faut accepter quelques barrières administratives qui, en général, vous épuise avant d'avoir amorcer la moindre démarche. Le principe du commerce, c'est aussi de mettre en place des barrières filtrantes à l'entrée des produits ou des services de sorte qu'il est facile de sortir, mais difficile de pénétrer. L'OMC pour le monde libre, c'est en quelque sorte la préservation du stérilet commercial. Raison pour laquelle les pays en voie de développement voudraient être libres. Pour pouvoir facilement exporter leurs produits. Dans le monde libre, on supporte que son voisin soit libre, dans la mesure où il est libre comme nous. Sinon, on n'hésite pas à lui expliquer au forceps comment c'est d'être libre.
Je me demande si on n'est pas un peu en train de perdre une bataille...
La recherche visuelle
Puisque je parlais des développements à venir concernant la recherche visuelle dans cette note je suis obligé de vous dire que ça va beaucoup plus vite que prévu puisque le site Techcrunch en parle justement avec le lancement du moteur like.com : à lire ici.
11/07/2006
11/05/2006
Premi ères vues de Hong-Kong
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Voilà ! Après une semaine, le (dur) retour (à la réalité)...
Que vous dire de Hong-Kong ? Tellement de choses en fait.
C'est beaucoup pus vert qu'on ne le suppose, étant donné les clichés que l'on nous sert sur le centre ville. Entre les buildings, la jungle... On y trouve des plages. Si vous en avez l'occasion, la petite excursion à Lamma Island vaut vraiment le coup pour se rendre compte qu'il n'y a pas qu'ici qu'on apprécie le poisson et les fruits de mer. A noter que certains restaurants mettent en place des navettes (bateaux) gratuites avec l'île principale, dans la mesure où vous allez manger chez eux ...
C'est la notion de services qui impressionne le plus. On la retrouve partout, à tous les étages des buildings si je puis dire. Qu'il s'agisse du simple restaurant au coin de rue proposant le bol de soupe aux nouilles avec tranche de jambon intégré, de la simple boutique vous permettant de changer votre bébé dans l'arrière boutique :-) , ou de la résidence chic... Le concept de la résidence chic à Hong-Kong fait d'ailleurs passer les habitations à loyer vachement cher de Neuilly pour de pauvres résidences dénuées de charmes, et de sens. Une résidence comme Bel Air où se situait notre camp de base montre que l'on peut proposer des ensembles immobiliers faits de tours de 55 étages, tout en offrant un cadre de vie intégrant tout le confort : piscine (extérieure et intérieure), tennis, badminton, salle de fitness, salle de jeux pour enfants, service de bus, concierges...etc.
Le porte-monnaie électronique est en vigueur qui permet de payer le bus, le tram, le métro, mais également de pouvoir régler dans certains cafés et magasins. Le pragmatisme est résumé par le nom du système - Octopus...
S'il était encore besoin de donner un exemple de qualité de services clients qui nous font nous poser de sérieuses questions sur notre conception de monde développé, j'évoquerais la gare Central. C'est un peu l'équivalent de la Gare du Nord à Paris puisque c'est de cette station que vous attrapez le Train pour l'aéroport. A ceci près que cette gare intègre un espace aéroport qui vous permet d'enregistrer le matin même de votre vol, et de vous laisser ainsi libre de tout bagage pour passer votre dernière journée dans le centre ville (et bien entendu dépenser les derniers HK dollars vous restant en poche). Vous n'avez plus qu'à prendre votre train le soir et filer directement aux contrôles pour embarquer.
Bref, une bien belle destination de dépaysement. Moi, je suis complètement partant sur le plan professionnel...